Dans son dernier rapport, la CIIVISE souhaite améliorer le repérage des enfants victimes et une meilleure protection des médecins qui font des signalements. Le gouvernement abonde dans ce sens.
L’écoute des victimes par la CIIVISE a fait ressortir que l’idée commune du droit à l’oubli qui sous-tend la prescription ne vaut que pour les agresseurs car les victimes, elles, souffrent toute leur vie, et bien plus encore si elles ont le sentiment que la société ne leur rend pas justice, qu’elles sont niées par nos institutions. La prescription dans ces cas n’engendre donc pas l’apaisement social recherché, mais tout au contraire assure l’impunité des violeurs et divise la société, en reniant le corpus des victimes sexuelles dans l’enfance.
Par Yves Jeanclos, Docteur d’État en Droit (Paris II), Agrégé des Facultés de Droit, Professeur émérite à l’Université de Strasbourg –
Dans un rapport rendu public le 17 novembre, la CIIVISE préconise l’imprescriptibilité des viols et agressions sexuelles commis contre les enfants. Pour Yves Jeanclos, il s’agit d’une « nécessité pénale à instituer en urgence absolue ».
Par Julie Klein, Professeur à l’École de droit de Sciences Po –
Dans un rapport rendu public le 17 novembre, la CIIVISE préconise l’imprescriptibilité des viols et agressions sexuelles commis contre les enfants. Pour Julie Klein, cette mesure présente des dangers.
Dans une pétition, accompagnée d’une campagne vidéo diffusée depuis le 15 novembre, l’association de protection de l’enfance Face à L’inceste appelle à changer la loi pour mieux protéger les enfants victimes d’inceste.
Chaque année, ce sont près de « 160.000 » enfants qui sont chaque année victimes de violences sexuelles en France, d’après l’Office des mineurs. Néanmoins, seulement 50 sont généralement portés à la connaissance des forces de l’ordre.
Comment gérer au quotidien lorsque l’on est envahi de pulsions sexuelles déviantes ? Comment réagir quand un membre de sa famille est coupable d’agression sexuelle ? Que faire lorsqu’on a des doutes sur la notion du consentement ? Pour tenter d’apporter soutien et aide à ceux qui en ressentent le besoin, un service d’écoute inédit a été mis en place il y a deux ans en Belgique : le SéOS.
L’activiste des droits de l’enfant Arnaud Gallais, membre de la Ciivise , participe ce jeudi aux troisièmes rencontres pénales organisées par la faculté de droit de Saint-Étienne.
Les personnes victimes de violences sexuelles dans leur enfance connaissent souvent, dans leur vie d’adulte, des conséquences très concrètes de ces événements, qu’elles soient psychologiques, physiques ou relationnelles. Pour la Ciivise, il s’agit d’un problème de santé publique.
Les troisièmes Rencontres pénales stéphanoises se dérouleront le jeudi 30 novembre, à la Maison de l’université à Saint-Etienne, sur le thème de l’inceste. Explications avec le bâtonnier élu, François Paquet.
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok