Article par Lucile Hervouet, Populations vulnérables, 9/2023
Cet article s’intéresse à l’intrication des violences subies durant l’enfance et à leur répétition à l’âge adulte. Une recherche en Polynésie française par méthode mixte a permis de retracer les trajectoires de femmes victimes d’inceste…
Article par Lucie Wicky, Populations vulnérables, 9/2023
En s’appuyant sur l’analyse quantitative de l’enquête Virage et des entretiens biographiques réalisés avec certains répondants, cet article explore les rapports d’âge qui s’exercent lorsque les garçons subissent des violences sexuelles avant 18 ans…
Six ans après la naissance du Mouvement MeToo, Christine Angot dresse le bilan de ce qui a changé et de ce qui demeure inchangé. Entretien avec une écrivaine précurseuse dont l’œuvre a décrit, avant les autres, les mécanismes de pouvoir qui permettent la perpétuation des violences sexuelles et, plus largement, les violences faites aux femmes.
L’inceste, universel dans son existence, est variable dans sa définition sociale. C’est qu’il s’agit moins d’une impossibilité de fait que d’un halo de répulsion biologique autour de la reproduction du même.
Par Alix Vallot – Actualités Droits-Libertés, article mis en ligne le 11 juillet 2022
La CIIVISE travaille depuis le 23 mars 2021 à recueillir la parole des victimes pour élaborer des politiques publiques. Les attentes à son égard sont immenses.
Sommaire de l’article :
I. Une mission de recueil de la parole des victimes
Portée symbolique : consécration de la parole des victimes
Portée juridique : espoir d’effectivité des recommandations de la CIIVISE
II. Les leviers d’action identifiés par la CIIVISE
Le repérage des enfants victimes de violences sexuelles
Dans ce billet, Léonore Le Caisne revient sur le silence qui entoure le crime d’inceste, qui est qualifié souvent par rapport à un certain type de parole : celle qui s’adresse à des institutions ou des tiers qui dénoncent ou condamnent publiquement le crime. Mais comment comprendre ces cas où l’inceste est « parlé » voire commenté, sans être nécessairement entendu ou réprimé ?
L’inceste en anthropologie : considérations théoriques, analyse des pratiques
Des faits « tabous » et non dits ?
Le commérage villageois
Des engagements moraux différents selon les places occupées
Ce numéro fait suite à la réalisation de deux colloques qui ont abordé la question de la place du professionnel de santé au sein des violences intrafamiliales, et traité plus spécifiquement cette question à l’égard des mineurs.
Dans les Entretiens de Confucius (551-479 av. J.-C.), il est écrit : « De ce qui est contraire à la bienséance, ne pas regarder, ne pas écouter, ne pas le dire, ne pas le faire ». La transcription bouddhiste de cette maxime a produit la fameuse statuette-talisman des trois petits singes de la sagesse, l’aveugle, le sourd et le muet : tu seras protégé du mal si tu ne vois pas, si tu n’entends pas, si tu ne parles pas. Mais qu’est devenue la quatrième prescription confucéenne, « ne pas le faire » ? Où est passé le quatrième petit singe ? Cette représentation de la « sagesse » et plus explicite encore, la disparition du quatrième petit singe, symbolise bien le paradoxe de l’inceste.
L’ouvrage de Camille Kouchner, La Familia grande, et le hashtag #metooinceste sur Twitter ont récemment sorti l’inceste du huis clos familial dans lequel il est habituellement enfermé. L’occasion de s’interroger avec la psychothérapeute Hélène Romano sur les spécificités de cet abus sexuel et ses conséquences pour un enfant victime.
Depuis le 23 janvier, deux acteurs de la Protection de l’enfance coprésident la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. Objectif ? Guider les travaux pour le recueil de la parole des victimes et émettre des recommandations aux pouvoirs publics en matière de protection.
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