« L’Aigle noir » de Barbara, le drame sublimé
Barbara a tu l’inceste dont elle avait été victime, le révélant dans ses mémoires posthumes. « L’Aigle noir », chanson onirique et mystérieuse, prend désormais un sens glaçant.
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« En finir avec toutes les violences faites aux femmes », c’est le projet que porte la loi qui a été adoptée mercredi 26 juillet à l’unanimité par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). Plus de soixante ans après la promulgation du Code du statut personnel, c’est une nouvelle page de l’histoire qui vient de s’écrire en matière de droits des femmes en Tunisie, et ce dans un relatif consensus.
La loi intégrale relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes adoptée par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) englobe différentes sphères d’ordre intime comme les crimes sexuels et d’ordre public touchant les droits économiques et sociaux notamment.
Un livre-choc, à l’indéniable puissance narrative, mais aussi un « livre-médecine », exceptionnel et salutaire, qui met sur ce que vivent et éprouvent les victimes d’inceste des mots justes. Parce qu’elle a tenu à garder l’anonymat, l’auteure de «Jours d’inceste» porte la parole de toutes celles qui ne peuvent ou n’osent encore parler. Ce qu’elle décrit de l’intérieur avec sa voix unique, et qu’elle a enduré de la petite enfance jusqu’à l’âge de 21 ans, pourra choquer ceux qui refusent de savoir. Les autres, tous les autres, les victimes d’inceste comme les thérapeutes, reconnaîtront dans cette histoire vraie et terrible la vérité sur une emprise absolue, la vérité sur le tabou des tabous.
Emy a tenu à partager un bout de son histoire de femme qui a bouleversé sa vie à jamais. A 11 ans, elle a été victime d’attouchements sexuels de la part de son beau-père. Ce drame a eu des conséquences désastreuses : harcèlement scolaire, éloignement familial, pensées suicidaires. Aujourd’hui âgée de 25 ans, si Emy se confie c’est pour que les femmes qui lisent son témoignage et qui ont été ou sont dans cette situation se disent : “elle, elle a réussi, je veux faire pareil ».
Many viewers get ideas from watching porn they never would have thought of otherwise, and so rather than an “outlet,” it’s more of a roadmap that gives viewers the tools and ideas to take things too far, not only in the direction of taboos but also of human rights abuses.
This is definitely the case with what’s being referred to as incest-themed porn, known as fauxcest, one of the fastest growing categories of porn, featuring role play of sex between family members.
Alexis Kirschbaum, Bloomsbury’s publishing director in the UK, describes the book as “the most disturbing book [she’s] ever read” and admitted “some people are very uncomfortable with this book and some publishers are worried they would be complicit if they made it public”.
But she defended the book, which some argue “fetishises female misery”, saying it is “incredibly beautifully written”
Littérature
The author, apparently in her 40s, writes that her father first abused her when she was three, that their sexual relationship lasted into her 20s, and that her mother and other family members were aware of it.
Bien que le sujet reste encore tabou en France, différents pays dont les Etats-Unis, l’Angleterre ou encore l’Australie ont commencé à étudier les abus sexuels entre enfants depuis plusieurs années déjà, et notamment les incestes dans la fratrie. Or, il ressort de ces études que ce type d’incestes serait plus fréquent que l’inceste parent /enfant… Cela laisse imaginer le nombre de victimes, laissées pour compte le plus fréquemment, car malgré les chiffres affligeants, le silence perdure autour de cette épineuse question.
Le plus essentiel des interdits sexuels n’a rien perdu de sa splendeur : peur de l’inceste oblige, en famille, on ne parle pas de « ces choses-là ». Avec nos parents, avec nos enfants, nous entrons dans un espace sanctuarisé, protégé de la sexualité… du moins théoriquement. Du moins jusqu’au jour où il faut en parler. La conversation existe dans les faits, et prétendre que le dialogue devrait ne jamais avoir lieu est une hypocrisie.