Postface de Dire, entendre, juger l’inceste, du Moyen Age à aujourd’hui, un ouvrage collectif sous la direction d’Anne-Emmanuelle Demartini, Julie Doyon et Léonore Le Caisne à paraître le 18 octobre 2024 aux éditions du Seuil.
Publié en 2020, le livre de Vanessa Springora, adapté au cinéma, a conduit à la création d’une Ciivise et à la loi Billon d’avril 2021, qui établit qu’aucun adulte ne peut se prévaloir du consentement sexuel d’un enfant s’il a moins de 15 ans.
Six ans après la naissance du Mouvement MeToo, Christine Angot dresse le bilan de ce qui a changé et de ce qui demeure inchangé. Entretien avec une écrivaine précurseuse dont l’œuvre a décrit, avant les autres, les mécanismes de pouvoir qui permettent la perpétuation des violences sexuelles et, plus largement, les violences faites aux femmes.
Mariam a été victime d’inceste de la part du frère de son père. D’origine comorienne et de confession musulmane, elle raconte comment la justice a mis sa culture et ses croyances au cœur de son témoignage au lieu de voir le vrai problème : le viol qu’elle a subi dans son enfance.
Alors que sa représentation était déjà parfois problématique dans Game of Thrones, House of the Dragon a poussé le curseur encore plus loin avec le couple formé par Daemon et Rhaenyra en les présentant au public comme des égaux et, surtout, deux adultes consentants. Pourtant, dans la réalité, les relations incestueuses sont loin d’être de cet ordre-là.
Un tiers des Français connaissent au moins une victime d’inceste dans leur entourage. Nadine et Lorraine passe en revu les aspects historiques, législatifs, psychologiques de l’inceste et de la pédocriminalité… Le tout illustré d’archives INA qui en disent long sur l’évolution de la société sans oublier les dernières statistiques qui en disent long, elles, sur le chemin qui reste à parcourir.
Une émission réalisée en partenariat avec le Planning Familial de la Loire et le Planning Familial de l’Ardèche.
Du procès d’Aix-en-Provence en 1978 à la création d’un seuil de non-consentement sexuel en 2021, l’objet de cet article est d’analyser comment les réformes successives ont tenté de s’attaquer à la « culture du viol » en France.
Le procès d’Aix-en-Provence et la loi du 23 décembre 1980
Le viol entre époux et la loi du 4 avril 2006
Avec la loi Schiappa, un premier élargissement de la notion de viol et la prise en compte du phénomène de soumission chimique
La loi du 21 avril 2021 et l’instauration d’un « statutory rape » français
5 ans après le mouvement Me Too qui a réussi à imposer la question des violences sexuelles dans le débat public via la cause féministe, quel bilan tirer pour les victimes de viol dans la société française aujourd’hui ? Les nombreux témoignages de femmes ont-ils été écoutés par le gouvernement ? Comment certaines dispositions du code pénal, telles que la prescription des faits, entravent-elles encore trop tôt les procès ?
18 % des Français pensent qu’il est rare qu’un violeur s’attaque à une personne handicapée. Or ce public est particulièrement exposé aux violences sexuelles, notamment les enfants. Une étude pointe les préjugés sur ce sujet tabou.
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