Trois ans après la première enquête sur les représentations des Français sur le viol et les violences sexuelles de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie réalisée en décembre 2015 […] il a semblé intéressant de refaire une enquête sur le degré d’adhésion des Français aux stéréotypes sexistes, ainsi qu’aux fausses représentations et aux mythes sur le viol en ajoutant des questions sur l’effet #MeToo, sur l’impunité, sur la connaissance des mécanismes psychotraumatiques lors d’un viol et sur la loi sur les violences sexistes et sexuelles de Marlène Schiappa du 3 août 2018.
Dans la nuit du jeudi 13 juin, des victimes de viol démontent le mythe du violeur inconnu, sous le hashtag « Je le connaissais ». Des centaines de témoignages glaçant s’accumulent, étayant une réalité encore mal comprise : 91% des viols sont commis par des proches des victimes.
Aux Etats-Unis, la façon de désigner les femmes ayant subi des agressions sexuelles change sous la pression de militantes féministes. Certains pointent toutefois une éviction sémantique du rôle de la société.
Si cette photographie dérange, si nous ressentons tellement le besoin de connaître son contexte pour l’approuver, c’est avant tout qu’elle convoque notre peur de la pédophilie et de l’inceste. Mais que savons-nous réellement de ce risque? Combien d’enfants en ont été victimes? Combien d’adultes s’en sont rendus coupables? Et parmi eux, combien d’hommes, combien de pères?
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