Deuil, agressions sexuelles, physiques, morales, attentats, accidents, humiliations répétées… Comment le cerveau encaisse-t-il ce type de traumatismes ?
Si les souvenirs peuvent disparaître de la conscience, il arrive qu’ils persistent ailleurs. Dans ce hors-série de Carnets de Santé, Marina Carrère d’Encausse reçoit Muriel Salmona, psychiatre militant pour la reconnaissance de la mémoire traumatique chez les victimes d’agressions sexuelles.
En salles ce 9 octobre, un biopic sur Niki de Saint Phalle offre un portrait précis de tout ce qui peut assaillir une victime de viol hantée par un trauma. Retour sur la vie de l’artiste en devenir grâce aux commentaires du Dr Muriel Salmona, psychiatre et fondatrice de l’association Mémoire traumatique et victimologie.
Que reste-t-il de la grande cause du quinquennat d’Emmanuel Macron, la lutte contre les violences sexuelles sur mineurs ? La Ciivise, la secrétaire d’Etat à l’enfance n’a pas été remplacée, et le plan Marshall espéré se fait toujours attendre. Pourtant, 160 000 enfants sont victimes chaque année… un enfant violé ou violenté toutes les 3 minutes. Comment les entendre et les aider ?
Le président du « je vous crois » promis aux victimes de violences sexuelles vient de leur adresser coup sur coup deux bras d’honneur. Il est maintenant clair qu’il ne fera pas avancer notre combat contre la pédocriminalité d’un iota. Pourquoi ? Le point avec une héroïne de la lutte contre les violences sexuelles, Muriel Salmona, présidente de « Mémoire traumatique et Victimologie » dont la lutte incessante contre le déni, depuis tant d’années. (Durée : 48 min)
Neuf des 23 membres de la Ciivise quittent l’instance après la décision du gouvernement de remercier son emblématique président, le juge Édouard Durand. Ils et elles dénoncent des « méthodes [qui] vont à l’encontre de nos engagements ».
C’est une recommandation phare du rapport de la Ciivise, publié le 17 novembre : déclarer imprescriptibles les viols et agressions sexuelles contre les enfants, au même titre que les crimes contre l’humanité. En France, depuis 2018, la loi permet aux personnes victimes de violences sexuelles pendant l’enfance de déposer plainte jusqu’à l’âge de 48 ans. Au-delà, les faits sont considérés comme prescrits et aucune poursuite judiciaire n’est possible…
La Ciivise a rendu public son rapport sur les violences sexuelles sur mineur. Parmi ses 82 préconisations : l’imprescriptibilité des violences sexuelles sur mineur. […] Pourquoi la loi doit-elle changer ? Entretien avec Muriel Salmona, psychiatre spécialisée en psychotraumatologie, fondatrice de l’association Mémoire traumatique et victimologie et membre de la Ciivise.
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