Inceste : comment briser la loi du silence ?
Emission en partenariat avec le documentaire Le Monde en Face « Inceste, que justice soit faite »
Invitée:
- Muriel Salmona, psychiatre et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie
Votre recherche :
>> Recherche avancéeEmission en partenariat avec le documentaire Le Monde en Face « Inceste, que justice soit faite »
Invitée:
Une plateforme lancée ce mardi 27 novembre permet aux victimes et aux témoins de violences sexistes et sexuelles de contacter les forces de l’orde plus facilement. Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, a participé à sa création.
La lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants n’est toujours pas une urgence majeure en terme de droits humains, de société, de justice et de santé publique malgré l’ampleur du nombre d’enfants qui en sont victimes et la gravité des conséquences à long terme sur leur santé mentale et physique et sur leur vie.
C’est à elle que l’on fait souvent appel lorsqu’il faut expliquer les mécanismes de la mémoire chez les victimes de violences et de viol. Et en particulier l’amnésie traumatique, une notion que cette psychiatre-militante infatigable cherche à faire reconnaître par la justice.
« Les enfants ne sont pas protégés face aux violences sexuelles, 9% de plaintes, 1% de condamnations. » La psychiatre Muriel Salmona nous explique le consentement sexuel des mineurs
Le nouveau projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles est présenté mercredi 21 mars en conseil des ministres par Nicole Belloubet et Marlène Schiappa. Son but : mieux protéger et accompagner les victimes.
Deux spécialistes du sujet expliquent au JDD pourquoi elles sont en accord ou en désaccord avec le choix du gouvernement de proposer l’âge de 15 ans comme seuil de non-consentement à une relation sexuelle.
Même si ces unités sont aujourd’hui présentées dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles, ce sont bien les attaques de Paris en 2015 et de Nice en 2016 qui ont révélé au grand jour l’insuffisance de l’offre de soins sur le trauma. « On a vu que l’urgence fonctionnait à peu près, mais que, sur le temps long, les victimes étaient dans une galère totale pour trouver des professionnels formés […]. Or quand on connaît l’impact majeur du psychotrauma sur la santé des personnes des années plus tard, on sait que mettre en place une prise en charge adaptée est une question de santé publique.
15 ans, 16 ans… A partir de quel âge un mineur peut-il consentir à une relation sexuelle avec un majeur ? De récentes affaires ont relancé ce débat en France au point de pousser le Sénat à créer un groupe de travail sur les infractions sexuelles commises sur mineurs. Sénat en action, le magazine de reportage tourné par Flora Sauvage vous plonge au cœur du travail parlementaire et donne également la parole à d’anciennes victimes de sévices sexuels.
Retrouvez l’intégralité de l’émission Sénat en Action, mercredi 24 janvier à 23h30, vendredi 26 janvier à 6h00 et 19h et samedi 27 janvier à 16h00.
7 arguments pour que la minorité de 15 ans, ou de 18 ans en cas d’inceste et d’adulte ayant autorité, soit constitutive d’un viol ou d’une agression sexuelle avec une présomption irréfragable d’absence de consentement.