Des dizaines de personnes ont témoigné de leur expérience d’amnésie traumatique après avoir subi des violences sexuelles, sur les réseaux sociaux, ce 21 février, à travers le hashtag #metooamnésie. Derrière la reconnaissance de ce mécanisme se joue aussi un débat sur la prescription.
L’association à l’origine de ce mouvement réclame, entre autres, que l’amnésie traumatique soit reconnue comme un « obstacle insurmontable » permettant la suspension du délai de prescription.
Un collectif demande un seuil d’âge de non-consentement à 15 ans, et 18 ans en cas d’inceste, l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs. Deux avocats dénoncent les conséquences qu’aurait une telle mesure sur les victimes.
Pour : L’heure de la tolérance zéro a sonné
Contre : L’imprescriptibilité créerait plus de désillusions auprès des victimes
Un collectif demande un seuil d’âge de non-consentement à 15 ans, et 18 ans en cas d’inceste, l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineur·e·s et une reconnaissance de l’amnésie traumatique.
On estime à six millions le nombre de Français qui ont subi l’inceste. Le silence des victimes qui avaient honte a longtemps fait perdurer ce tabou et protéger les violeurs. Mais aujourd’hui, les mentalités changent et la parole se libère. Des milliers de témoignages s’accumulent sur #MeTooInceste.
Comment les médias couvrent-ils le sujet de l’inceste ? La psychiatre Muriel Salmona, la sociologue Alice Debauche et la fondatrice de l’association MoiAussiAmnesie Mié Kohiyama reviennent sur les séquences médiatiques qui ont marqué et fait évoluer la couverture du sujet.
Tribune par Mié Kohiyama, Présidente de l’association « MoiAussiAmnesie », milite pour l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs –
Si l’impact de l’affaire Duhamel est si fort, c’est parce que l’opinion publique est davantage prête à entendre l’innommable tout en souhaitant la condamnation des coupables.
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok