Hélène Romano, auteure du livre « Inceste, quand les mères se taisent » chez Larousse, parle de ce tabou des mères qui savent leurs enfants victimes d’inceste mais ne disent rien.
Témoignage de Gladys Riffard : après 6 mois de préventive, elle risque la prison ferme en mai prochain parce qu’elle refuse que sa petite fille soit remise en présence de son ex-mari, que la petite accuse d’attouchements sexuels.
En 2022, Pauline Bourgoin s’était fait retirer la garde de sa fille après avoir signalé ses soupçons d’inceste de la part du père. Puis avait retrouvé la fillette début 2023. Retour devant le juge du tribunal de Montargis ce mardi 11 avril : la mère a refusé de présenter l’enfant à son père.
En dénonçant l’inceste révélé par leur enfant, des mères se retrouvent accusées de l’instrumentaliser pour évincer le père. Natacha Vesnitch et Claire Paccalin sont allées à la rencontre de ces femmes, souvent considérées comme manipulatrices et surprotectrices par la justice et les services sociaux. (Durée : 12 min)
Il est urgent de reconnaître les mécanismes patriarcaux qui sont à l’œuvre au sein des institutions judiciaires, permettant la perpétuation des violences sexuelles incestueuses. Le collectif féministe grenoblois NousToustes 38 a co-rédigé cette tribune avec Camille* pour dénoncer les accusations judiciaires d’aliénation parentale des mères en lutte contre leur (ex)-compagnon incestueux.
À Toulouse, Sarah K. s’est battue pour que sa fille soit crue. Après avoir obtenu la condamnation du père incestueux, elle veut accompagner les victimes pour faire briser le tabou.
Malgré la succession d’informations préoccupantes émanant de médecins, de psychologues, de services sociaux français et étrangers, malgré les témoignages alarmants de proches de la famille, qui tous convergeaient vers une forte présomption d’inceste et de violences paternelles, la justice a condamné Hanna et a coupé ses enfants de tout contact avec leur mère. (Vidéo – durée : 31 min)
On les appelle les « parents protecteurs ». Ils, et surtout elles, veulent protéger leurs enfants victimes d’inceste. En France, c’est parfois un parcours du combattant.
Mère de deux filles, Jessica a découvert que son propre beau-père abusait d’elles depuis plusieurs années. Elle l’a dénoncé à la police et raconte son parcours de combattante jusqu’au jugement. En matière d’inceste, l’article 213 du Code pénal visait à l’origine à protéger les liens du sang. Pour l’avocate lausannoise Coralie Devaud, il est trop restrictif et archaïque, comme celui qui définit le viol.
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