Un dimanche soir en 2015, Sarah Kadi récupère sa fille de 4 ans qui vient de passer le week-end chez son père. Depuis leur séparation, qui a eu lieu avant sa naissance, l’enfant vit en garde alternée. Ce soir-là, la petite fille confie à sa maman, avec ses mots d’enfant : « Papa me touche le zizi ». Sarah décide de porter plainte contre son ex-compagnon pour agressions sexuelles sur mineure.
« Je pense que le silence de l’inceste a été brisé. C’est à nous maintenant d’apprendre à écouter ce qui est dit. Il faut que toute la chaîne judiciaire soit à la hauteur de cette parole qui est prise par les enfants et par les parents. »
🎙️ 2 adolescentes victimes d’un prédateur sexuel et une enfant de 4 ans qui a subi l’inceste 4 années supplémentaires suite à une succession de boulettes judiciaires. Témoignage de Sarah Kadi. Par @Lau_Be1#pédocriminalité#justice 👇https://t.co/y3Y7XZ7avV
À Toulouse, Sarah K. s’est battue pour que sa fille soit crue. Après avoir obtenu la condamnation du père incestueux, elle veut accompagner les victimes pour faire briser le tabou.
Une mère de famille et son avocate accusent l’État de ne pas avoir protégé sa fille. Dès 4 ans, la petite Marie a témoigné des attouchements de son père, à qui la garde a pourtant été laissée.
Les premières recommandations de la commission indépendante sur l'inceste ont été rendues publiques. Elle demande notamment de suspendre l'exercice de l'autorité parentale et les droits de visite dès qu'un parent est poursuivi. Maxime Sounillac, Benjamin Monier et @paulineBpic.twitter.com/tHWKoXyQdM
Malgré les confidences de l’enfant, la justice n’a pas pu protéger la fille de Sarah, victime d’attouchements sexuelles de la part de son propre père. Pour lutter contre ces violences, la Commission recommande donc de retirer dès la première plainte le droit de visite du parent agresseur.
Comment protéger les enfants victimes d’inceste ? Une commission indépendante lancée en mars dernier appelle à mieux prendre en compte la parole des mères. Des mamans qui alertent, mais ne sont pas toujours entendues.
Dans l’émission « À l’air libre » mardi, le magistrat Édouard Durand, co-président de la Commission inceste et juge des enfants depuis dix-sept ans, répète que les fausses accusations sont rares et qu’il faut protéger les enfants.
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