Des mères se sont vues retirer leur enfant pour avoir dénoncé les faits d’inceste commis par le père. Que font les pouvoirs publics de tous ces témoignages ? Rien. Negwe se heurte à un mur de silence et d’incompréhension qu’il est temps de briser.
Elles sont des centaines ces mères en lutte dont la seule ambition est de protéger leurs enfants de pères incestueurs. Elles hurlent, dénoncent, portent plainte mais prises au piège du pseudo-syndrome d’aliénation parentale dont la justice les accuse, elles perdent la garde au profit du père violent et incestueur…
Dossier qui se compose également d’une partie contenant des témoignages
Paris – Des enfants victimes d’inceste qu’on ne croit pas et qu’on envoie passer le weekend chez le parent agresseur, des mères qu’on accuse de manipulation et qui sont mises en cause: la protection des enfants est souvent semée d’épreuves pour les mères.
Adèle découvre que son mari consomme de la pédopornographie en présence de ses enfants, et fait probablement pire. Faute de preuves suffisantes, comme dans 70% des cas, la police classe l’enquête sans suite… Ce matin, lettre à une mère courageuse.
Témoignages de parents qui se retrouvent pris au piège dans une spirale gargantuesque, judiciaire et thérapeutique, et qui ont pour unique but, faire leur maximum afin de mettre leur enfant en sécurité, allant parfois jusqu’à se mettre hors-la-loi.
Audrey est une jeune femme de 40 ans vivant en France. Elle aurait voulu que sa maman lui dise « je t’aime ». Avec Diane Audrey, elles parlent d’inceste, de dépression et de reconstruction.
En commission aide à la jeunesse, au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Sadik Koksal défendait, aujourd’hui auprès de Valérie Glatigny, Ministre de l’Aide à la jeunesse, les témoignages de mères recueillis par Axelle Magazine
Un an après la sortie du livre de Camille Kouchner, « la Familia grande », et en attendant les premières recommandations de la Ciivise, prévues mi-mars, « La Vie » a recueilli le récit d’une mère qui s’est battue pour faire reconnaître l’inceste dont ont été victimes ses deux filles.
Six témoignages sont à l’origine de l’enquête que vous pouvez lire dans le numéro de janvier-février, traitant du renversement total de responsabilité qui s’opère dans des institutions de notre pays lorsque des mères dénoncent l’inceste commis par le père. Un mécanisme qui renforce le danger pour les enfants.
« Nous sommes mères d’enfants ayant révélé des maltraitances et l’inceste paternel. Nous avons été choquées de constater que lorsque les mères ont été évoquées dans les médias, c’était pour parler de celles sur lesquelles les enfants ne peuvent pas compter, qui ne voient pas l’inceste, dans le déni, ou le nient et protègent le père »…
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