Pourquoi certaines mères dissimulent-elles l’inceste de leur enfant, choisissent de fermer les yeux ? Entretien croisé entre Anne Clerc, déléguée générale de l’association Face à l’inceste, et Hélène Romano, docteure en psychopathologie.
On estime qu’un enfant sur dix en France est victime d’inceste. Encore plus difficiles à dénoncer que lorsqu’ils sont commis par des personnes extérieures au cercle familial, ces viols et agressions sexuelles exposent les victimes à des troubles graves pouvant survenir des mois, même des années après les faits. D’où l’importance d’entendre la parole des enfants quand ils tentent de parler, ou de l’encourager quand un proche a des soupçons. Les explications d’Hélène Romano, psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des blessés psychiques, expert près les tribunaux.
En cas d’inceste, rares sont celles qui protègent leur enfant. Mais pourquoi acceptent-elles l’inacceptable ? Pour la première fois, un livre s’attaque à ce sujet tabou.
Chaque année, 160 000 enfants subissent des violences sexuelles, un chiffre effarant qui a de quoi interloquer. Pour Yahoo, Hélène Romano, psychothérapeute et autrice de nombreux ouvrages, est revenue sur cet indicible fléau et plus particulièrement sur le rôle tenu par la mère dans ces cas de figure. (1:09)
Article agrémenté d’une interview sur 5 courtes vidéos.
Dans cet épisode qui met en lumière ces mères qui ne savent pas protéger, Hélène Romano explique avec la difficulté pour les victimes à se relever et à comprendre un monde dans lequel le repère censé être sécurisant ne les a pas protégés.
Hélène Romano, auteure du livre « Inceste, quand les mères se taisent » chez Larousse, parle de ce tabou des mères qui savent leurs enfants victimes d’inceste mais ne disent rien.
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