Réalisateur et militant féministe, l’auteur de « La loi des pères » (éditions du Richer) dénonce une justice française qui ne veut pas prendre la mesure du phénomène d’inceste, et continue à classer sans suite 70% des plaintes. Interview.
Bien que l’on mesure que 6% des enfants subissent des agressions sexuelles ou des viols essentiellement dans le cadre familial, chaque affaire reste traitée comme un fait divers et le silence décrit comme celui d’une famille en particulier. Pourquoi la justice reste-t-elle à ce point impassible quand elle classe 70% des plaintes de ce type ? blogs.mediapart.fr
Dans son ouvrage « La familia grande », Camille Kouchner accuse son beau-père Olivier Duhamel d’avoir abusé de son frère jumeau. Comment comprendre de telles violences sexuelles ? Les réponses de Patric Jean, auteur de « La loi des pères », ouvrage consacré à l’inceste et la pédophile.
Du 30 octobre au 20 novembre, de 20h à 22h, Le Forum de l’Enfance Libre lance le premier volet d’une série en trois temps sur la pédocriminalité.
Réalisée par Manuèle Lang, journaliste, et par Ophélie Perrin, thérapeute, cette première série d’interviews donnera la parole à des victimes qui ont fait de leur vécu leur combat, à des professionnels de la protection de l’enfance ainsi qu’à des chercheurs.
Les violences sexuelles sur les enfants sont fréquentes. Elles sont liées à la domination patriarcale, selon Patric Jean qui publie un livre choc « La loi des pères ». Interview de l’auteur.
Matzneff, Preynat… Les procès pour pédophilie font la Une ces derniers temps. Des affaires judiciaires, mais surtout la partie émergée de l’iceberg, pour Patric Jean. Il vient parler de son livre « La loi des pères » dans le 23h de franceinfo.
Une récente enquête montre que 6% des Français déclarent avoir été victimes d’inceste (9% des femmes) soit plus d’un enfant dans chaque classe à l’école. L’immense majorité de ces crimes passe donc inaperçue pour la justice et reste confinée dans les secrets de famille avec des conséquences traumatiques importantes. Néanmoins, quand un fait est révélé, il n’est pas rare que le parent protecteur, souvent la mère, soit puni par un tribunal et que le parent agresseur, souvent le père, soit innocenté et se voit confier la garde de l’enfant victime. Tout cela au nom du SAP présenté comme une vérité scientifique.
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