Mardi 6 février 2024, les sénateurs examinent en deuxième lecture une proposition de loi pour mieux protéger les enfants victimes de violences au sein de leur famille. Le texte venu des socialistes de l’Assemblée nationale, et de la députée Isabelle Santiago, bloque sur une mesure, avec la droite sénatoriale. En commission, les sénateurs LR ont réécrit l’article 1er du texte.
Le juge Édouard Durand était auditionné ce jeudi 9 novembre par la Délégation aux droits des femmes du Sénat. Un bouleversant plaidoyer en faveur du maintien de la Ciivise au-delà du 20 novembre, date à laquelle elle doit rendre son rapport final après près de trois ans de travail.
Jeudi 9 novembre à 9 heures, la délégation aux droits des femmes entend Édouard Durand, magistrat, co-président de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). senat.fr
Afin de mieux protéger les enfants victimes de parents violents, la proposition de loi complète la législation existante. 400 000 enfants vivent encore aujourd’hui dans un foyer où s’exercent des violences intrafamiliales, tandis qu’un enfant meurt tous les cinq jours de violences intrafamiliales selon un rapport de plusieurs inspections de 2018.
La lutte contre les violences intrafamiliale a besoin d’une grande loi, nous ne pouvons plus avancer petit pas par petit pas. Tout ce temps perdu, ce sont les mères et les enfants qui en pâtissent.
La proposition de loi visant à faciliter le retrait de l’autorité parentale en cas de violences sur un enfant ou sur l’autre parent arrive au Sénat, après avoir été adoptée à l’Assemblée. A cette occasion, franceinfo a recueilli des témoignages de victimes.
Le Sénat a voté contre la création d’une délégation aux droits des enfants, un très mauvais signal que dénonce le collectif enfantiste qui appelle à un rassemblement le mercredi 14 décembre dès 12h30. Nadiya Lazzouni a reçu avec Claire Bourdille, militante féministe et membre du Collectif Enfantiste.
Les associations de protection de l’enfance et des sénateurs s’inquiètent de « failles » dans le texte. Pour les victimes, il y aura « un avant et un après cette loi », défend le ministre la Justice.
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