Mie Kohiyama, journaliste, n’a pas eu de souvenir pendant 32 ans d’un viol subi à l’âge de 5 ans. Ce mécanisme, appelé amnésie traumatique, s’est retrouvé chez plusieurs victimes dans l’affaire de pédophilie de Villefontaine.
A l’heure où le gouvernement prépare un texte de loi sur les violences sexistes et sexuelles, des acteurs de la région se mobilisent contre la pédophilie. Une femme victime, un sénateur et « La Parole Libérée » bousculent les esprits pour faire en sorte que les viols sortent de l’oubli.
Témoignage. Pour survivre au traumatisme des viols dont elle fut victime, Mie Kohiyama les a enfouis dans son inconscient. Jusqu’à ce qu’ils ressurgissent, trente-deux ans plus tard.
Les mineurs victimes de viols sont plus de 8000 chaque année en France. Et souvent, quand ils finissent par en parler, il est trop tard pour que la justice poursuive leurs bourreaux.
Mié Kohiyama est journaliste. Après avoir écrit « Le petit vélo blanc » (sous le pseudo de Cécile B. aux éditions Calmann-Lévy), premier témoignage écrit en France sur l’amnésie traumatique, où elle dénonce des viols par un cousin éloigné quand elle avait 5 ans, elle fut la première à oser porter l’affaire prescrite jusqu’en Cour de cassation pour tenter de revoir les délais de prescription et milite depuis très activement pour que les choses changent.
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok