Plongée au cœur d’une réalité souvent occultée, ce documentaire déchire le voile sur le lourd tribut des enfants victimes d’abus sexuels et d’inceste en France. Ballotés dans les méandres du système judiciaire, des mères arrachées à leurs enfants luttent depuis des années contre un monstre à deux têtes : l’abus et l’indifférence.
Vidéo : Pédocriminalité en France : Le courageux combat des mères désenfantées
Anne-Louise Lamet, devenue Adjudante de Gendarmerie, auteure de « Protéger au-delà des mots » (autoédition juin 2022).
Élise Maurein, victime d’inceste, de maltraitances et de rejets, auteure de « Soleil noir. Une enfance en chemin de croix » (Éd. Christophe Chomant, février 2022).
L’affaire Priscilla Majani, une mère condamnée pour avoir disparue avec sa fille a suscité de nombreuses réactions. L’accusée, condamnée en 2022 à 2 ans et 9 mois de prison, raconte avoir voulu protéger sa fille d’un père violent.
Condamnée à 2 ans et 9 mois de prison pour avoir disparu durant 11 ans avec sa fille en Suisse, cette mère, désormais incarcérée, assure être partie pour la protéger de son père, qu’elle accuse d’inceste.
Sans réponse du gouvernement français, l’ONU rend publiques ses préoccupations quant au non-respect par la France de ses obligations concernant la protection des enfants contre les violence et l’inceste.
Des avocats, artistes (Emmanuelle Béart, Alex Lutz…), journalistes (Giula Foïs…), intellectuels, scientifiques, militants, cosignent un texte demandant la libération de cette mère, incarcérée pour non présentation d’enfant à un père présumé incestueux.
En 2011, Priscilla Majani enlève sa fille de 5 ans, accusant son ex-mari de viol et d’agression sexuelle sur l’enfant. Onze ans plus tard, elle est extradée en Suisse et condamnée à de la prison ferme. Son avocate Sophie Benayoun prend la parole pour alerter la justice sur l’impunité des pédocriminels et sur l’injustice de la peine encourue.
Priscilla Majani, accusée d’avoir soustrait sa fille à un père que l’enfant accusait d’inceste, a été condamnée ce mercredi à deux ans et neuf mois de prison par les juges de cour d’appel d’Aix-en-Provence. Les sociologues Pierre-Guillaume Prigent et Gwénola Sueur décryptent les mécanismes pouvant conduire les tribunaux à punir les mères protectrices.
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