Sophie Abida est une maman désenfantée qui raconte les violences portées par son ex-conjoint sur leurs enfants. Elle témoigne avec son avocate pour dénoncer un système qui ne protège pas suffisamment les enfants.
Sophie Abida, “Mère désenfantée” privée de ses quatre enfants pour avoir refusé de les renvoyer chez leur père qu’ils accusent d’inceste et de violences.
Symbole de ces mères condamnées pour ne pas avoir envoyé leur enfant chez leur ex-mari, qu’elles accusent de viol, Sophie Abida a été entendue ce vendredi 7 février par le juge des affaires familiales. Devant le tribunal de Paris, une petite foule d’anonymes et quelques visages connus étaient venus la soutenir.
Sophie fait partie de ces mères dont les enfants ont révélé des violences sexuelles de la part de leur père, et qui se retrouve mise en cause par la justice. Elle est accusée d’avoir manipulé les enfants, qui vivent désormais chez leur père…
Enquête 1/2. Parce qu’elles ont cru leur enfant qui leur révélait des violences incestueuses de la part de leur ex-conjoint, des femmes sont aujourd’hui privées de lien avec eux, et parfois poursuivies par la justice. Madmoizelle a enquêté sur cette inversion de culpabilité, judiciaire et sociétale qui touche les mères protectrices.
@charlotte_arce, journaliste témoignages, et @elisacovo, notre journaliste société, ont enquêté sur l’inversion de culpabilité qui touche les mères protectrices, lorsqu’elles portent plainte pour inceste contre leur ex-conjoint. pic.twitter.com/ZGj5LDp9cx
Accusées de manipuler leurs enfants, elles seraient près de 500 mères à en avoir perdu la garde au profit d’un père pourtant suspecté de violences. Sophie Abida est l’une d’entre elles. Elle dénonce le traitement judiciaire qu’elle a subi au micro de Clémence Allezard.
Sans réponse du gouvernement français, l’ONU rend publiques ses préoccupations quant au non-respect par la France de ses obligations concernant la protection des enfants contre les violence et l’inceste.
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