Quel avenir pour la Ciivise ?
Viol : faut-il inscrire le consentement dans la loi ? / Grand débat : Quel avenir pour la Ciivise ?
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Le Parlement s’apprête à adopter définitivement la proposition de loi « visant à mieux protéger et accompagner les enfants victimes et co-victimes de violences intrafamiliales ». Un phénomène qui concerne 400 000 enfants en France, dont 21,5% sont victimes directes de ces violences. Le texte, qui a fait l’objet d’un accord en commission mixte paritaire le 15 février, fera l’objet d’un vote ce lundi 11 mars après-midi à l’Assemblée nationale.
Question de Sandrine Rousseau à Charlotte Caubel (Durée 5 min) à propos de la Ciivise.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, 80% des viols ou agressions sont commis dans le cercle familial. Seulement 3% des viols contre des enfants sont punis par la justice, et seulement 1% des incestes aboutissent à une condamnation judiciaire. 8 fois sur 10, la victime ne saisit pas la justice et le chiffre monte jusqu’à 9 fois sur 10 en cas d’inceste. Alors comment aider et protéger au mieux les victimes ? Comment le monde politique peut-il agir contre ce fléau ?
Daphné Roulier reçoit Pauline Rongier, avocate et militante contre les violences faites aux femmes. (Durée : 27 min)
Une proposition de loi socialiste visant à lutter contre les violences intrafamiliales a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Le texte, voté en première lecture, prévoit notamment le retrait automatique de l’autorité parentale ou de l’exercice de l’autorité parentale, en cas de condamnation pour violences intrafamiliales, sauf décision contraire et motivée du juge.
Vidéo de l’audition de M. Édouard Durand, co-président de la CIIVISE, organisée par la Délégation aux droits des enfants de l’Assemblée nationale.
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Caen, dans le Calvados : la caméra plonge pour la première fois au cœur d’une audience criminelle. A l’occasion de l’expérimentation d’une nouvelle instance judiciaire, Laetitia Ohnona a pu filmer l’intégralité d’un procès d’inceste.
LCP revient sur les moments phares de l’examen des grandes lois du quinquennat d’Emmanuel Macron : dans ce numéro la loi visant à protéger les mineurs des crimes sexuels. Le texte prévoit qu’aucun adulte ne pourra se prévaloir du consentement sexuel d’un enfant s’il a moins de 15 ans, ou moins de 18 ans en cas d’inceste. D’autres dispositions complètent le texte, concernant la sextorsion ou encore la prostitution des enfants.
C’est un lieu précurseur où l’action prime sur les discours. À Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines, l’Institut Women Safe accueille depuis 2014 les femmes victimes de violences. – Durée : 52 min