Elles réalisent que leur enfant est victime de violence, voire d’inceste, de la part du père. Elles s’inquiètent et demandent de l’aide au Service d’Aide à la jeunesse. Et soudain, tout se retourne contre elles.
« Dalva », un film choc sur la difficile reconstruction d’une enfant de 12 ans après l’inceste, sort mercredi [22 mars]. Ce premier long métrage a été primé dans plusieurs festivals.
Quels mécanismes sociaux empêchent les adultes de recevoir et de prendre en charge la parole des enfants ? Comment expliquer que les dénonciations n’aboutissent que rarement à une plainte et une condamnation pénale ? Quelles traces l’inceste laisse-t-il sur les victimes pour le reste de leur vie ?
Le site belge Yapaka.be propose 8 capsules vidéos d’entretien avec Françoise Hoornaert, psychologue clinicienne, coordinatrice de l’équipe SOS Parents-Enfants de Tournai (Belgique). (suite…)
Pour son 4ème colloque, l’association CDP-Enfance propose de débattre sur les dysfonctionnements du système d’alerte de la maltraitance en France: « Signalement des violences sur enfants : entre déni et réalités » avec la présence de Jean-Marc Benkemoun, Michèle Creoff, Françoise Fericelli, Céline Greco et sous réserve, du Président de la CIIVISE, Édouard Durand.
Attouchements, harcèlement, viols… Sur des nourrissons, des enfants, des adolescents. Pour nous protéger de cette réalité insoutenable, nous nous barricadons derrière le déni, la minimisation, la remise en cause de la parole des mineurs. Et, en attendant, nous les abandonnons à leur sort. Pourquoi ? Et comment en finir ?
La caution du déni, l’aliénation parentale, des concepts qui fonctionnent et des mécanismes qui disent aussi quelque chose de la société que l’on fait.
Après une amnésie traumatique, à seulement 25 ans, tout lui revient en tête. Son père la violait pendant toute son enfance.
En quête de justice, cette longue procédure s’est avérée être un cauchemar de 6 ans, jusqu’au « non-lieu ».
Alors qu’elle n’est âgée que de 8 ans, Célia commence à être agressée sexuellement par son grand-père. Lors des vacances scolaires, dans un camping, au petit matin, dans un silence pesant. Cela a duré 2 ans. 2 ans lors desquels la petite Célia s’est tue, parce que personne ne lui avait appris que son corps lui appartenait. Et puis un jour, en discutant avec une amie, elle a compris que c’était interdit. Mais lorsqu’elle en a parlé à ses parents, elle s’est heurtée à un mur glacial figé par les tabous. Il ne fallait rien dire. Se taire. Tout le monde savait. Tout le monde s’est tu. Beaucoup ne l’ont même pas crue. Alors les années ont passé, en la détruisant toujours un peu plus. Scarifications, TCA, et puis un jour ce mot prononcé : inceste.
Et si on ne me croit pas ? C’est une question absolument légitime que nous nous posons tous à un moment ou à un autre. Et lorsque nous parlons, nous nous rendons vite compte que cette peur était absolument fondée. En tout cas en partie.
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