Patric Jean, lanceur d’alerte : « Le déni de l’inceste et de la pédophilie »
"La loi des pères" dans Actualités sociales
Publiée par La loi des Pères sur Vendredi 21 février 2020
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Publiée par La loi des Pères sur Vendredi 21 février 2020
À qui oserait parler, on impose le silence afin de préserver l’image familiale. Dire l’inceste, briser ce silence affirmant que cela existe demeure une démarche de haute trahison dans les familles incestueuses.
Pour le pédopsychiatre Philippe Duverger, le tabou et l’émotion qui entourent les affaires de violences sexuelles sur les enfants empêchent l’Etat de se saisir du problème sur le fond.
Dans « Les Chatouilles », en salles ce mercredi 14 novembre, Andréa Bescond, abusée sexuellement à 9 ans par un « ami de la famille », raconte aussi comment une partie de sa famille a remis en cause son récit après le procès, même en ayant entendu aux assises les aveux de son violeur. Subissant ainsi après son viol, un deuxième traumatisme : le déni familial.
En quoi connaître l’impact psychotraumatique des viols et des violences sexuelles est-il nécessaire pour mieux lutter contre le déni, la loi du silence et la culture du viol, pour mieux protéger les victimes et pour que leurs droits soient mieux respectés ?
Article de la Dre Muriel Salmona, février 2016, psychiatre, psychotraumatologue, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.
Stop au déni : un sombre rapport révèle les lacunes graves de la prise en charge des victimes d’abus sexuels pendant l’enfance ; celles-ci ont été « abandonnées, incomprises, en proie à des souffrances psychiques atroces », sans pouvoir obtenir protection ni justice.