Tribune – Une cinquantaine de personnalités et dirigeants associatifs, dont la réalisatrice Andréa Bescond, la psychiatre Muriel Salmona, l’adjointe à la maire de Paris Audrey Pulvar, la comédienne Alexandra Lamy, la patineuse Sarah Abitbol, appellent Emmanuel Macron à « agir, dans l’intérêt supérieur de l’enfant ».
Formée à la psychopathologie de l’adolescent, Corinne Grandemange accompagne des victimes d’inceste. Elle publie « La Retenue » aux éditions des Femmes- Antoinette Fouque, livre dans lequel elle raconte son parcours d’enfant victime et met plus particulièrement en lumière l’organisation du silence. Interview.
La déferlante #metooinceste a permis de mettre sur le devant de la scène l’ampleur des violences sexuelles au sein de la famille. Une parole qui n’est pas nouvelle, ce qui est nouveau, c’est qu’on l’écoute. Mais du chemin reste à faire.
En seconde lecture, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste. Le texte établit un seuil d’âge de non-consentement à 15 ans et 18 ans en cas d’inceste, et allonge le délai de prescription. Le dispositif destiné à protéger les amours adolescentes consenties, et la notion « d’autorité de droit ou de fait » qui conditionne le crime d’inceste a suscité toutefois l’opposition du groupe PS du Sénat qui s’est abstenu.
Au sommaire, une interview d’Arnaud Gallais, directeur général de l’association Enfant Présent et cofondateur du collectif prévenir. Il revient sur la question de la prise en charge de l’inceste par les travailleurs sociaux.
Cette violence intrafamiliale connaît une augmentation constante depuis plusieurs années, l’inceste qui s’est emparée de la problématique au début de l’an 2000.
Les associations de protection de l’enfance et des sénateurs s’inquiètent de « failles » dans le texte. Pour les victimes, il y aura « un avant et un après cette loi », défend le ministre la Justice.
Au-delà des effets sur le développement psychique, les souffrances de l’enfance semblent associées à bon nombre de troubles métaboliques et de maladies chroniques de l’adulte.
Dans son documentaire disponible en replay sur France.tv, la réalisatrice Katia Clarens suit un dispositif mis en place à La Réunion : utiliser la scène pour libérer la parole. Une initiative brillante, filmée avec empathie. [Article complet en accès abonné]
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