La déferlante #metooinceste a permis de mettre sur le devant de la scène l’ampleur des violences sexuelles au sein de la famille. Une parole qui n’est pas nouvelle, ce qui est nouveau, c’est qu’on l’écoute. Mais du chemin reste à faire.
En seconde lecture, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste. Le texte établit un seuil d’âge de non-consentement à 15 ans et 18 ans en cas d’inceste, et allonge le délai de prescription. Le dispositif destiné à protéger les amours adolescentes consenties, et la notion « d’autorité de droit ou de fait » qui conditionne le crime d’inceste a suscité toutefois l’opposition du groupe PS du Sénat qui s’est abstenu.
Au sommaire, une interview d’Arnaud Gallais, directeur général de l’association Enfant Présent et cofondateur du collectif prévenir. Il revient sur la question de la prise en charge de l’inceste par les travailleurs sociaux.
Cette violence intrafamiliale connaît une augmentation constante depuis plusieurs années, l’inceste qui s’est emparée de la problématique au début de l’an 2000.
Les associations de protection de l’enfance et des sénateurs s’inquiètent de « failles » dans le texte. Pour les victimes, il y aura « un avant et un après cette loi », défend le ministre la Justice.
Au-delà des effets sur le développement psychique, les souffrances de l’enfance semblent associées à bon nombre de troubles métaboliques et de maladies chroniques de l’adulte.
Dans son documentaire disponible en replay sur France.tv, la réalisatrice Katia Clarens suit un dispositif mis en place à La Réunion : utiliser la scène pour libérer la parole. Une initiative brillante, filmée avec empathie. [Article complet en accès abonné]
A 48 heures de l’examen en seconde lecture de la proposition de loi sur les crimes sexuels sur mineurs, la commission des lois du Sénat a adopté la version de l’Assemblée nationale avec quelques modifications à la marge.
Après avoir été adoptée à l’unanimité par les sénateurs et les députés, la proposition de loi visant à protéger les jeunes mineurs des crimes sexuels fait son retour à la Haute assemblée jeudi pour en examen en seconde lecture. Quels sont les enjeux de ce texte déposé en novembre dernier par la sénatrice centriste, Annick Billon ?
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