Les agressions sexuelles sur un membre d’une même famille, c’est ce que l’on appelle l’inceste. En Polynésie, certains dossiers sont délicats. Comme celui de cette petite fille de 6 ans, victime de son père qui garde malgré tout, le droit de visite
La cour d’appel de Reims a lancé un cycle de formations dédiées aux professionnels de la police et de la justice, pour leur apprendre à mieux repérer des situations d’inceste. Emeline Symphorien, juriste au CRIAVS, explique leur déroulement ce lundi sur France Bleu Champagne-Ardenne. (Durée : 5 min)
A Sainte-Croix, Jean-Loup Fuchs est sorti d’amnésie traumatique en 2018, après les obsèques de son grand-père maternel, identifié depuis comme son agresseur. Au moment des faits, il avait entre 6 et 8 ans. Trois décennies plus tard, il a voulu transformer sa douleur en art, témoigne publiquement pour la première fois afin d’aider les autres. Il nous livre ici son bouleversant témoignage.
Environ 160 000 enfants sont victimes d’inceste chaque année en France. Face à ce fléau, l’autrice Manon Fargetton a publié « Ombreline », une fée au secours de l’inceste. Elle en parle en deuxième partie d’émission.
Les assises de l’aide aux victimes, qui se tiennent cette semaine en Polynésie française, ont mis en évidence une « prévalence énorme » des viols intrafamiliaux sur mineurs dans cette collectivité ultramarine du Pacifique et un manque de moyens face à l’inceste.
Durant dix semaines d’instruction au procès des « viols de Mazan », les personnalités des 51 hommes poursuivis pour avoir violé Gisèle Pelicot ont été passées au crible, jetant une lumière crue sur la façon dont la « culture du viol » et les constructions de genre imprègnent la société. (Avec Dorothée Dussy)
Dans les pays occidents, entre 5% des garçons et environ 20% des filles de moins de 18 ans sont victimes de violences sexuelles. Une foule de manifestants a défilé dans le centre de Bruxelles pour la journée internationale de lutte contre les violences de genre, ce dimanche.
La première édition du « Festival 160 000 enfants » s’est tenue vendredi à Saint-Ouen. Son nom fait référence au nombre d’enfants victimes d’inceste et de violences sexuelles chaque année en France. Associations, collectifs mais aussi auteurs, artistes et politiques étaient présents.
Aborder le sujet délicat de l’inceste, c’est oser regarder les choses bien en face pour pouvoir mieux le combattre et éveiller les consciences sur un monstre qui ne doit plus opérer de façon silencieuse. Dès lors, à qui s’adresser si l’on en est victime et à quelle porte frapper ? En tant que témoin, comment venir en aide et quels sont les mots justes ?
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