Depuis 2018, les boites aux lettres de l’association « Les papillons », placées dans les écoles et les clubs de sport, permettent aux enfants de dénoncer des maltraitances en déposant un petit mot. C’est grâce à l’une de ces boîtes que Lily a pu révéler les viols commis par son grand-père, un drame qu’elle n’arrivait pas à exprimer autrement. Émilie, sa maman, nous raconte leur histoire.
Capitaine de police et ancien membre de la CIIVISE, Laurent Boyet est aussi le président-fondateur de l’association « Les Papillons », qui vient en aide aux enfants maltraités. Il dédie sa vie à la libération de la parole autour de l’inceste, qu’il a lui même subi enfant.
Une simple boîte aux lettres, c’est ce qui a permis de stopper le calvaire vécu par Lily et par tant d’autres enfants victimes de violences quelles qu’elles soient. Imaginées par Laurent Boyet et installées dans les écoles, elles permettent aux enfants dans le besoin d’y « écrire ce qu’ils ne peuvent parfois pas dire ».
Une simple boîte aux lettres, c’est ce qui a permis de stopper le calvaire vécu par Lily et par tant d’autres enfants victimes de violences quelles qu’elles soient. Imaginées par Laurent Boyet et installées dans les écoles, elles permettent aux enfants dans le besoin d’y « écrire ce qu’ils ne peuvent parfois pas dire ».
En France, toutes les 3 minutes, 1 enfant est victime d’inceste, de viol, ou d’agression sexuelle. Depuis 2018 dans les Pyrénées-Orientales, l’association les Papillons œuvre pour libérer la parole. (Durée 2 min)
En juin 2022, une petite fille âgée de 10 ans avait glissé un mot dans une boîte aux lettres de l’association Les Papillons, installée dans son école primaire à Vonnas, où elle dénonçait l’agression sexuelle dont elle était victime. (BFMTV – 12 min)
La maison Les Papillons, lieu dédié à l’écoute et au recueil de la parole des enfants victimes de violences et d’inceste, a ouvert ses portes à Saint-Estève près de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales. Un espace également dédié aux familles avec la présence de psychologues.
L’homme était jugé à Bourg-en-Bresse (Ain) pour inceste sur trois de ses petites-filles. L’un d’elle avait 10 ans lorsqu’une boîte aux lettres de l’association Les Papillons, visant à libérer la parole des enfants victimes de violences, a été installée dans son école primaire, à Vonnas.
Ce vendredi 20 septembre s’est ouvert devant la cour criminelle de l’Ain, à Bourg-en-Bresse, le procès d’un septuagénaire accusé de viols sur sa petite-fille et d’agressions sexuelles sur deux autres de ses petites-filles. La cour a prononcé le huis clos, pour » protéger » les trois victimes. Incompréhension des parties civiles.
Un grand-père dans le box des accusés après quelques mots déposés dans une boite. Il sera jugé à partir de ce 20 septembre à Bourg-en-Bresse. Il est soupçonné d’avoir violé sa petite-fille. Lily avait déposé un mot dans l’une des boîtes de l’association « Les Papillons » pour le dénoncer. Deux ans après cet appel à l’aide, le procès va avoir lieu. Une première pour l’association.
Il y a un an, le 20 Heures documentait la mise en place dans les établissements scolaires des boîtes aux lettres de l’association Les Papillons, permettant de libérer la parole des élèves. Pour la première fois, un procès s’ouvre aux assises après la prise en compte du message de Lily, 10 ans.
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