Adèle Haenel, Vanessa Springora, Camille Kouchner, Sarah Abitbol… Toutes ces affaires sont des affaires de pédocriminalité. Mais le #MeToo à la française se distingue surtout par un autre trait : aucun des accusés n’a jamais reconnu les faits.
Plus de 220 000 personnes seraient victimes chaque année de viol, de tentative de viol ou d’agression sexuelle en France. Or, la justice n’a prononcé en 2018 que 966 condamnations pour viol et 4 631 pour agression sexuelle. Une loi adoptée en 2018 vise à lutter contre l’impunité des auteurs de ces faits.
L’enquête « Virage » révèle que les femmes sont plus surexposées aux violences sexuelles, avant 18 ans, que les hommes. Ces derniers sont aussi majoritairement les auteurs.
Leur parole est rare : ces 4 hommes ont été victimes de viol, et acceptent de revenir sur leur traumatisme, leur parcours, leur reconstruction. Nous les avons suivis pendant 6 mois au sein de leur groupe de parole. »
En mobilisant notamment l’Économie, et en particulier l’Économie de la santé, la Psychologie, la Psychiatrie et la Sociologie, l’objectif de cette journée est de discuter de l’intérêt, mais également des difficultés, de considérer les violences sexuelles comme problème de santé publique.
Date : 3 avril 2020 – REPORTÉ
Lieu : Université Lille, Villeneuve-d’Asque
Colloque organisé par l’Université de Lille, avec le soutien de la MESHS et du Conseil régional
Rattaché au projet PIVIO (« Perspective Interdisciplinaire sur les VIOlences sexuelles : Comprendre, prévenir et prendre en charge »)
Première mesure : Mettre fin à la correctionnalisation ou déqualification de certains crimes de viol en délits
Deuxième mesure : Prévoir l’état de sidération psychique comme contrainte morale
Troisième mesure : Fixer une présomption irréfragable de non consentement pour les mineurs de moins de quinze ans et encadrer les relations sexuelles entre les mineurs
Quatrième mesure : Permettre le prélèvement et la conservation de tissus ou cellules embryonnaires ou fœtaux après une interruption volontaire de grossesse dans la perspective d’une procédure pénale ultérieure
Cinquième mesure : Demander un rapport au Gouvernement sur l’accueil et la prise en charge des victimes de viol
Ce guide propose un panorama complet des violences sexistes et sexuelles. La première partie est organisée sous forme de fiches proposant une définition, un état des lieux, le cadre juridique et des données chiffrées. Elle aborde successivement le sexisme, les violences à caractère sexuel, les violences sexistes et sexuelles en milieu scolaire, les cyberviolences, les violences au sein du couple, la prostitution, les mutilations sexuelles féminines et les unions forcées. La seconde partie propose des pistes d’action pour prévenir, repérer et agir au sein des établissements scolaires.
Corinne Billoué, psychologue clinicienne au CHLC* et Olivier Morin, infirmier au CHLC présentent le groupe de paroles pour femmes victimes de violences sexuelles mis en place en janvier 2014.
* Centre Hospitalier La Chartreuse – 1 boulevard Chanoine Kir – 21000 Dijon
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