ll est connu pour être le juge qui se met à hauteur d’enfant. Nommé à la tête de la Commission sur l’inceste, Edouard Durand publie « Violences sexuelles. En finir avec l’impunité. » Entretien.
Camille Kouchner, Vanessa Springora ou encore Sarah Abitbol : de plus en plus de Françaises optent pour l’écriture d’un livre plutôt que pour un message sur les réseaux sociaux pour raconter les agressions sexuelles qu’elles, ou des membres de leur entourage, ont subies. Un phénomène qui trouve aussi écho au Québec dans les dernières années. Le livre serait-il la voie idéale pour libérer la parole des victimes et briser les tabous ?
Session 1 : Contextes et temporalités biographiques des résistances aux violences sexuelles
Session 2 : Processus de qualification et de mise en mots des violences sexuelles : quelles résistances ?
Session 3 : Faire face aux violences sexuelles quand on est chercheur·se·s
Retour d’expérience : Quelles ressources pour les chercheur.e.s qui travaillent sur les violences sexuelles ? – Une expérimentation en cours à l’Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les Enjeux Sociaux
Au cours des dernières années, de nombreuses voix se sont élevées en France et dans le monde pour dénoncer et lutter contre les violences sexuelles, notamment celles exercées sur les personnes mineures. Issues du mouvement historique, initié par les féministes, de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, et dans la continuité des travaux réalisés jusqu’ici, ce projet s’inscrit dans l’actualité du mouvement #MeToo, marquant une nouvelle étape du refus de la naturalisation et de l’invisibilisation des violences sexuelles.
L’association à l’origine de ce mouvement réclame, entre autres, que l’amnésie traumatique soit reconnue comme un « obstacle insurmontable » permettant la suspension du délai de prescription.
Alice Debauche est ingénieure en statistiques économiques et maîtresse de conférence en sociologie à l’Université de Strasbourg. Elle a codirigé une enquête qui fait référence en matière de violences sexuelles intrafamiliales. « Violence et rapport de genre » est sorti en librairie en janvier 2021.
La ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno, a dévoilé, mardi 26 janvier, les ambitions du gouvernement en matière de lutte contre les violences sexuelles, d’égalité des genres et de diversité pour 2021.
Les deux militantes féministes Caroline De Haas et Madeline Da Silva rappellent, dans une tribune au « Monde », que l’urgence n’est pas de renforcer l’arsenal législatif contre les violences sexuelles, mais de donner plus de moyens aux victimes et à ceux qui les protègent.
Depuis plusieurs jours, les témoignages de victimes de viols et d’incestes se multiplient sur les réseaux sociaux. Des souvenirs parfois enfouis durant des années, ou restés cachés par honte ou peur de représailles. Trois victimes, deux femmes et un homme, ont accepté de se confier.
Adèle Haenel, Vanessa Springora, Camille Kouchner, Sarah Abitbol… Toutes ces affaires sont des affaires de pédocriminalité. Mais le #MeToo à la française se distingue surtout par un autre trait : aucun des accusés n’a jamais reconnu les faits.
Plus de 220 000 personnes seraient victimes chaque année de viol, de tentative de viol ou d’agression sexuelle en France. Or, la justice n’a prononcé en 2018 que 966 condamnations pour viol et 4 631 pour agression sexuelle. Une loi adoptée en 2018 vise à lutter contre l’impunité des auteurs de ces faits.
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