Vingt ans [après la loi du 17 juin 1998], grâce à une commission d’audition minutieusement composée et présidée par M. Jean-Marie Delarue et le Dr. Charles Alezrah, les violences sexuelles ont bénéficié d’un nouvel éclairage à l’issue de l’audition, étayée par un rapport d’orientation et 35 propositions concrètes à l’attention des professionnels, des politiques et de la société dans son ensemble.
Trois ans après la première enquête sur les représentations des Français sur le viol et les violences sexuelles de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie réalisée en décembre 2015 […] il a semblé intéressant de refaire une enquête sur le degré d’adhésion des Français aux stéréotypes sexistes, ainsi qu’aux fausses représentations et aux mythes sur le viol en ajoutant des questions sur l’effet #MeToo, sur l’impunité, sur la connaissance des mécanismes psychotraumatiques lors d’un viol et sur la loi sur les violences sexistes et sexuelles de Marlène Schiappa du 3 août 2018.
Dans la nuit du jeudi 13 juin, des victimes de viol démontent le mythe du violeur inconnu, sous le hashtag « Je le connaissais ». Des centaines de témoignages glaçant s’accumulent, étayant une réalité encore mal comprise : 91% des viols sont commis par des proches des victimes.
Le rapport américain rédigé par Joyanna Silberg, Stephanie Dallam et Elisabeth Samson a été soumis au Bureau chargé de la lutte contre les violences faites aux femmes du Ministère de la justice en septembre 2013. Il apporte des réponses à partir de l’étude détaillée de cas de « retournement » de situation dans des affaires de garde d’enfants impliquant des allégations d’abus sexuels sur enfants, d’abord estimés faux puis jugés valides plus tard.
L’allongement des délais de prescription de l’action publique, notamment pour certaines infractions sexuelles impose de s’interroger sur les fondements de la prescription et sur les conséquences réelles des réformes successives.
Par Benoît Le Dévédec, Juriste.
Ce 10ème congrès international francophone sur l’agression sexuelle propose une mise en commun des connaissances autour des axes d’évaluation, de prise en charge et de prévention, en interrogeant le rapport à l’altérité, tant pour les victimes que pour les auteurs, adultes ou mineurs et au-delà même des actes subis ou commis.
Au travers du fil conducteur – lois, soins, préventions – ce CIFAS en France souhaite relever le défi d’une parité des intervenants/ participants issus de la victimologie autant que de l’agressologie.
Une plateforme lancée ce mardi 27 novembre permet aux victimes et aux témoins de violences sexistes et sexuelles de contacter les forces de l’orde plus facilement. Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, a participé à sa création.
Faciliter le signalement des violences sexistes et sexuelles et accompagner le dépôt de plainte : c’est l’objectif de la plateforme lancée ce mardi 27 novembre par les ministres Christophe Castaner et Nicole Belloubet et les secrétaires d’État Marlène Schiappa et Laurent Nunez.
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