Ces témoignages, ces paroles, ces cris, plus personne ne peut les ignorer. Contre les violences sexuelles faites à nos enfants, c’est aujourd’hui à nous d’agir : https://t.co/QcCSo4o528
Le 21 janvier 2021, le Sénat a adopté à l’unanimité en première lecture, avec modifications, la proposition de loi. Le texte avait été déposé le 26 novembre 2020 par la sénatrice Annick Billon et plusieurs de ses collègues.
Le 21 janvier, le Sénat a examiné la proposition de loi visant à protéger les jeunes mineurs des crimes sexuels, présentée par la sénatrice centriste Annick Billon et plusieurs de ses collègues.
Comment détecter un enfant victime de violences sexuelles ? Comment aborder le sujet avec lui ? A qui s’adresser pour trouver de l’aide ? Les réponses de Muriel Salmona psychiatre et Patrick Loiseleur de l’association Face à l’inceste.
Les sénateurs, qui entendent poser «un interdit sociétal clair», ont aussi allongé le délai de prescription pour non-dénonciation de violences sexuelles sur un mineur.
Un module gratuit est proposé sur Internet pour aider à repérer et à signaler les viols et agressions sexuelles commis sur les mineurs. En France, près de 130 000 filles et 35 000 garçons seraient violés chaque année, mais ils restent trop rarement dépistés.
Dans la foulée de l’affaire Olivier Duhamel, un hashtag #MetooInceste a entraîné ce week-end « des centaines » de témoignages sur Twitter, relançant le débat sur la prescription et sur le consentement dans les cas de violences sexuelles faites aux enfants.
L’invité des Matins : Edouard Durand
Emission diffusée le 19 janvier 2020 – Durée : 27min
En France, 70% des plaintes pour viol sont classées sans suite. Le juge des enfants Edouard Durand dénonce "un système d’impunité". pic.twitter.com/dmOefJ8IWR
Alors que le hashtag #MeTooInceste a libéré la parole sur les réseaux sociaux, dans le sillage de l’affaire Olivier Duhamel, Adrien Taquet a assuré mardi sur Europe 1 que le gouvernement réfléchissait à renforcer la loi. « Nous devons trouver les moyens juridiques pour criminaliser les relations sexuelles entre un adulte et un enfant de moins de 15 ans », a expliqué le secrétaire d’Etat à l’Enfance.
Tribune par Laurence Rossignol, vice présidente du Sénat et sénatrice de l’Oise , Antoinette Frety, avocate au barreau de Paris et Amélie Bulte, avocate au barreau de Paris –
Informer les autorités judiciaires ou administratives, c’est protéger et permettre à la justice de faire un travail d’enquête. Ne rien dire, c’est pousser l’enfant victime à se taire à jamais.
De 2009 à 2021, à propos des affaires Polanski, Matzneff, Duhamel, le discours d’Alain Finkielkraut reste sensiblement le même : il considère à tort qu’un adolescent de moins de 15 ans peut consentir à un acte sexuel. Comment évolue la réception médiatique, politique et sociale de tels propos ? Comparaisons croisées sur une décennie.
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok