Pendant trois ans, Edouard Durand a écouté les victimes de violences sexuelles pendant leur enfance. Et durant ces trois ans, la commission qu’il présidait a recueilli 30 000 témoignages. Aujourd’hui, dans une publication récente, Edouard Durand revient sur la réalité de ces violences et le déni de la société, et il veut en témoigner au micro de Fréquence protestante. (Durée : 50 min)
Ce thème sera abordé à la fois sous l’angle juridique, psychologique et neuroscientifique, en posant la question non seulement de la réactivation du trauma en justice, mais également des violences institutionnelles (création par l’appareil judiciaire de nouveaux traumas) pour lesquelles la France a déjà été rappelée à l’ordre.
Chaque année, 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles, notamment d’inceste, selon les derniers chiffres relayés par la CIIVISE. Comment le gouvernement agit-il pour lutter contre ce fléau ? Quelles ont été les avancées en la matière depuis 2021 et comment mieux protéger les enfants ?
L’ancien coprésident de la Ciivise publie ce jeudi « 160 000 enfants », un court texte précis et d’utilité publique sur l’inceste et les violences sexuelles, et sur le puissant déni collectif qui les entretient.
La France doit agir de toute urgence pour protéger les enfants des abus sexuels au sein de la famille et s’attaquer aux traitements discriminatoires et aux violences subies par les mères qui tentent de protéger leurs enfants de la prédation sexuelle, ont déclaré aujourd’hui des experts de l’ONU.
Les autorités anglaises et galloises ont enregistré un quadruplement des infractions sexuelles contre les enfants ces dix dernières années. Dans 52% des cas recensés, les auteurs des violences sont âgés de 10 à 17 ans. Un chiffre en augmentation constante : ils étaient 30% il y a dix ans.
Dans un récent rapport, les inspections générales des affaires sociales et de la justice (Igas-IGJ) dessinent des pistes d’amélioration pour la prise en charge et l’accompagnement des victimes mineurs d’inceste et de violences sexuelles selon trois axes : écoute et orientation, réparation, organisation de la coordination et du suivi.
Le rapport conjoint de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale de la justice (IGJ) sur l’amélioration de la prise en charge et de l’accompagnement des victimes de faits d’inceste et de violences sexuelles pendant leur minorité identifie des pistes d’amélioration sur l’écoute, la prise en charge et l’accompagnement des personnes majeures victimes d’inceste et de violences sexuelles pendant leur minorité.
La littérature générale et la littérature jeunesse contribuent et se font l’écho de la large prise de conscience de la société en ce qui concerne l’inceste et les violences sexuelles. Ils constituent déjà un précieux support pour engager la conversation avec les enfants et les amener à en parler s’ils en sont victimes.
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