Aujourd’hui « Bouger les lignes » vous propose de partir à la rencontre d’un nouvel acteur engagé : Isabelle Santiago, députée socialiste et rapporteure de la loi, adoptée le 18 mars dernier, visant à mieux protéger et à accompagner les enfants victimes de violences. Elle pose notamment le principe du retrait total de l’autorité parentale en cas d’inceste ou de crimes.
Afin de mieux protéger les enfants victimes de parents violents, en particulier incestueux, la proposition de loi complète la législation existante. 400 000 enfants vivent encore aujourd’hui dans un foyer où s’exercent des violences, tandis qu’un enfant meurt tous les 5 jours de violences intrafamiliales.
Sommaire :
Principe du retrait total de l’autorité parentale en cas d’inceste
Suspension automatique de l’exercice de l’autorité parentale en cas d’inceste
Nouveau cas de délégation forcée de l’exercice de l’autorité parentale
Santé publique France a réuni, les 30 et 31 mars 2023, les équipes de recherche, les administrations, les producteurs et utilisateurs de données ainsi que des professionnels exerçant dans le champ de la santé, de la justice et du social, afin d’échanger sur les travaux en santé publique et en épidémiologie de la maltraitance intrafamiliale faite aux mineurs.
Le gouvernement s’est saisi de la journée mondiale des droits des enfants, pour déployer un plan de lutte contre les violences faites aux enfants. Une action qui ne semble pas à la hauteur des enjeux selon nos invités.
Pour les signataires de cette tribune, l’organisme professionnel ne remplit pas son rôle dans la lutte contre l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, malgré ses grandes déclarations.
Article par Lucile Hervouet, Populations vulnérables, 9/2023
Cet article s’intéresse à l’intrication des violences subies durant l’enfance et à leur répétition à l’âge adulte. Une recherche en Polynésie française par méthode mixte a permis de retracer les trajectoires de femmes victimes d’inceste…
« Le secret » : un livre créer par des femmes extraordinaires qui ont vécues la pire des violences dans leur enfance. Elles ont eu le souhait de créer ce livre comme un outil, qui sans violence va pourtant parler de la violence.
Dans un rapport examiné par la Délégation aux droits des enfants mercredi 29 mars, les députés Karine Lebon (La Réunion), Philippe Dunoyer (Nouvelle-Calédonie) et Olivier Serva (Guadeloupe) décrivent la situation des enfants et adolescents dans les territoires ultramarins, davantage exposés aux violences physiques, sexuelles et psychologiques que ceux de l’Hexagone. En Guyane et à Mayotte, la prise en charge des mineurs en danger est complètement défaillante, s’alarment-ils.
Afin de mieux protéger les enfants victimes de parents violents, la proposition de loi complète la législation existante. 400 000 enfants vivent encore aujourd’hui dans un foyer où s’exercent des violences intrafamiliales, tandis qu’un enfant meurt tous les cinq jours de violences intrafamiliales selon un rapport de plusieurs inspections de 2018.
La proposition de loi visant à faciliter le retrait de l’autorité parentale en cas de violences sur un enfant ou sur l’autre parent arrive au Sénat, après avoir été adoptée à l’Assemblée. A cette occasion, franceinfo a recueilli des témoignages de victimes.
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