Dans ce billet, Léonore Le Caisne revient sur le silence qui entoure le crime d’inceste, qui est qualifié souvent par rapport à un certain type de parole : celle qui s’adresse à des institutions ou des tiers qui dénoncent ou condamnent publiquement le crime. Mais comment comprendre ces cas où l’inceste est « parlé » voire commenté, sans être nécessairement entendu ou réprimé ?
L’inceste en anthropologie : considérations théoriques, analyse des pratiques
Des faits « tabous » et non dits ?
Le commérage villageois
Des engagements moraux différents selon les places occupées
« L’inceste serait un « tabou », un acte interdit qui toucherait au sacré ou à l’impur et dont la transgression, rare, serait tenue secrète, au risque de polluer la société. »
Cet épisode d’Ensuite revient sur l’histoire de l’inceste et de ce tabou avec Mathieu Lacambre, psychiatre au CHU de Montpellier et spécialiste des violences sexuelles sur les enfants.
Adrien Taquet, secrétaire d’État à la protection de l’enfance, analyse dans une tribune l’affaire Matzneff, les tabous sociétaux qu’elle révèle et les combats qui restent à mener pour mieux protéger les enfants.
À qui oserait parler, on impose le silence afin de préserver l’image familiale. Dire l’inceste, briser ce silence affirmant que cela existe demeure une démarche de haute trahison dans les familles incestueuses.
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