« L’aliénation parentale », un faux syndrome trop utilisé contre les mères
Le « syndrome d’aliénation parentale » est controversée depuis des années, mais toujours utilisée par la justice…
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Malgré la succession d’informations préoccupantes émanant de médecins, de psychologues, de services sociaux français et étrangers, malgré les témoignages alarmants de proches de la famille, qui tous convergeaient vers une forte présomption d’inceste et de violences paternelles, la justice a condamné Hanna et a coupé ses enfants de tout contact avec leur mère. (Vidéo – durée : 31 min)
On les appelle les « parents protecteurs ». Ils, et surtout elles, veulent protéger leurs enfants victimes d’inceste. En France, c’est parfois un parcours du combattant.
Intervenant·es : Ernestine Ronai ; Nathalie Tomasini ; Patric Jean
Nouvelle série d’Un podcast à soi sur les rapports de pouvoir entre adultes et enfants. Ces histoires sont très difficiles. Elles racontent les violences conjugales, l’inceste, mais aussi les violences institutionnelles que subissent les mères et les enfants.
Le complexe d’Œdipe, le syndrome des faux souvenirs et le syndrome d’aliénation parentale.
Ces trois théories, des professionnels y font encore référence dans les tribunaux, dans les hôpitaux, dans les commissariats. Il convient donc de les présenter en précisant le contexte historique dans lequel ces trois conceptualisations ont émergé. Il s’agit aussi de confronter ces théories à la méthodologie scientifique, pour voir si elles y répondent, si elles sont ou non valides.
Des mères se sont vues retirer leur enfant pour avoir dénoncé les faits d’inceste commis par le père. Que font les pouvoirs publics de tous ces témoignages ? Rien. Negwe se heurte à un mur de silence et d’incompréhension qu’il est temps de briser.
Avec AFP –
Dans une lettre ouverte, huit associations appellent le président Emmanuel Macron à « corriger les dysfonctionnements » de la protection des enfants victimes de maltraitances et d’inceste. Elles réclament une contre-expertise et une décision prise de façon collégiale quand il est mention « d’aliénation parentale ».
Par AFP –
Paris – Des enfants victimes d’inceste qu’on ne croit pas et qu’on envoie passer le weekend chez le parent agresseur, des mères qu’on accuse de manipulation et qui sont mises en cause: la protection des enfants est souvent semée d’épreuves pour les mères.
Tribune – par Delphine Provence et Paul Bensussan –
La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE) appelle à proscrire le concept d’« aliénation parentale », qui se définit comme le rejet d’un parent par un enfant après une séparation parentale conflictuelle, au motif qu’il serait un « bouclier » brandi par les pères abuseurs. Delphine Provence, avocat, et Paul Bensussan, psychiatre expert agréé par la Cour de cassation, expliquent pourquoi il s’agit d’une erreur, selon eux.