Plongée au cœur d’une réalité souvent occultée, ce documentaire déchire le voile sur le lourd tribut des enfants victimes d’abus sexuels et d’inceste en France. Ballotés dans les méandres du système judiciaire, des mères arrachées à leurs enfants luttent depuis des années contre un monstre à deux têtes : l’abus et l’indifférence.
Vidéo : Pédocriminalité en France : Le courageux combat des mères désenfantées
Cette étude sur l’aliénation parentale, à l’initiative de l’Observatoire de l’enfance, de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse belge entend dresser un panorama des termes du débat au niveau scientifique et étudier leur utilisation dans le champ juridique, tant sur le plan interne que dans les systèmes de protection des droits humains. Par ailleurs, il s’agit d’explorer les représentations et pratiques des différents acteurs.
La sénatrice du Nord Michelle Gréaume interpelle, dans une question écrite du 7 juillet 2022, le gouvernement sur le syndrome d’aliénation parentale. Dans sa réponse, le ministère de la Justice revient sur les évolutions législatives pour protéger les enfants victimes de violences intrafamiliales.
Dans son rapport publié ce vendredi 17 novembre, la Ciivise, dénonce le recours à la théorie pseudo-scientifique du « syndrome d’aliénation parentale » dans les tribunaux, qui décrédibilise la parole des enfants victimes. (Audio – Durée : 1 min)
Enquête 2/2. Dès lors qu’elles dénoncent l’inceste présumé que leur révèle leur enfant, les mères sont suspectées de le manipuler pour nuire au père. Un discrédit de leur parole qui se superpose au déni sociétal et à l’omerta judiciaire qui entourent les violences sexuelles faites aux enfants.
Le SAP, « arme redoutable » dans la main des pères incestueux
Des expertises judiciaires complaisantes ou mal réalisées
Les expertises privées, contrepoids essentiel pour les mères protectrices
Des violences intrafamiliales déguisées en « conflit parental »
@charlotte_arce, journaliste témoignages, et @elisacovo, notre journaliste société, ont enquêté sur l’inversion de culpabilité qui touche les mères protectrices, lorsqu’elles portent plainte pour inceste contre leur ex-conjoint. pic.twitter.com/ZGj5LDp9cx
Ils se qualifient eux-mêmes de parents protecteurs ou parents alerteurs. Ils ou elles ont dénoncé des faits d’inceste sur leur enfant, de la part de l’autre parent. Souvent, la mère est accusée d’aliénation parentale et l’enfant est alors placé en foyer ou en famille d’accueil. Témoignages.
À de nombreuses reprises, les tribunaux autorisent l’utilisation de la figure de « l’aliénation parentale » et, dans certains cas, ont ordonné que les mineurs puissent vivre avec un pédophile, selon les enquêtes de la BBC.
Accusées de manipuler leurs enfants, elles seraient près de 500 mères à en avoir perdu la garde au profit d’un père pourtant suspecté de violences. Sophie Abida est l’une d’entre elles. Elle dénonce le traitement judiciaire qu’elle a subi au micro de Clémence Allezard.
Théorisé en 1985 par le psychiatre américain Richard Gardner, ce syndrome très controversé s’explique par « la manipulation d’un enfant par un parent contre l’autre ». Il desservirait notamment les mères voulant protéger leur famille dans le cadre d’un inceste. Explications.
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