C’est l’un des tabous les plus tenaces de notre société : l’inceste. Seules 10% des victimes portent plainte à l’âge adulte. Dans Inceste, que justice soit faite, diffusé mardi 5 février sur France 5, la réalisatrice Audrey Gloaguen suit le parcours de quatre victimes pour obtenir réparation. Rencontre avec une enquêtrice de choc.
Documentaire de 70 mn sur le parcours judiciaire des victimes d’inceste
C’est l’un des tabous les plus tenaces de notre société : l’inceste. Il toucherait 2 enfants par classe. Presque toutes les victimes retiennent leur secret jusqu’au bout. Mais 10% d’entre elles décident, un jour, de faire éclater la vérité et de porter plainte.
Emelyne, Christelle, Céline, Maé et sa fille… les filles et les femmes qui témoignent dans ce film ont le courage et la rage qui font avancer. En s’adressant à la justice, elles ignoraient qu’elles venaient de s’engager dans le plus grand combat de leur vie…
Jessika dépose plainte en 2008 pour viol contre son oncle, un notable marseillais, chirurgien de son état, qui nie les faits et crie au complot familial. Le tournage de ce documentaire réalisé par Michèle Bourgeot commence en 2012, alors que Jessika espère que le procès aura lieu rapidement.
Projection en avant première :
Samedi 1er décembre à 20h30
Salle du Capitole, 10 place de l’Hôtel de ville à Alès
Diffusion en simultané sur les antennes et le site de viàOccitanie
Le sujet est encore tabou et très peu documenté. Pourtant, les mineurs sont les premières victimes des violences sexuelles. Selon le ministère de la Justice, quatre affaires de violences sexuelles sur dix sont des agressions sexuelles sur mineur. Mais il semblerait que la réalité soit difficile à évaluer car toutes les victimes ne sont pas en mesure d’en parler et de porter plainte.
Le gouvernement propose d’instaurer un nouveau tribunal, le tribunal criminel départemental, chargé de juger les crimes punis de 15 et 20 ans de réclusion criminelle…
Aujourd’hui, seule la cour d’assises est habilitée à juger ces crimes.
Le gouvernement espère désengorger les assises et réduire les délais pour les victimes en créant un nouveau « tribunal criminel départemental ».
Le dispositif entend également lutter contre le phénomène de « correctionnalisation » des viols et agressions sexuelles.
Aux Etats-Unis, la façon de désigner les femmes ayant subi des agressions sexuelles change sous la pression de militantes féministes. Certains pointent toutefois une éviction sémantique du rôle de la société.
Trop longtemps, notre société ne s’est pas souciée particulièrement du sort réservé aux enfants victimes d’infractions, spécialement d’agressions sexuelles.
L’acquittement d’un homme accusé de viol sur une fillette de 11 ans ravive le débat sur l’urgence de fixer un âge en dessous duquel tout consentement est exclu.
En principe, si un enfant naît d’une union incestueuse, il ne pourra avoir qu’un seul parent. Cependant, l’interdiction de l’établissement de ce double lien de filiation en cas d’inceste absolu possède un régime approximatif, et des conséquences susceptibles de susciter des difficultés concrètes. L’arrêt de la cour d’appel de Caen en date du 8 juin 2017 en est une illustration.
Un homme de 28 ans est poursuivi pour « atteinte sexuelle » pour avoir eu une relation avec une fillette de 11 ans. La famille demande la requalification des faits en « viol ». Muriel Salmona, psychiatre a réagi sur le plateau du Magazine de la Santé.
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