La jeune femme de 19 ans conteste ce mercredi 17 avril, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Besançon, le non-lieu rendu en février dernier en faveur de son grand-père qu’elle accuse de viols et d’agressions sexuelles durant l’été de ses 12 ans. (Durée : 1 min)
Elle accuse son grand-père de viols et d’agressions sexuelles quand elle avait 12 ans. Ce mercredi 17 avril 2024, la jeune femme de 19 ans contestait devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Besançon (Doubs) le non-lieu rendu en février dans ce dossier.
Angelina Agius a fait appel du jugement des affaires familiales : elle refuse de remettre sa fille de 4 ans à son père. Il a été condamné à 18 mois de prison en juillet 2023. Il a été jugé coupable d’agression sexuelle incestueuse sur mineur, dans une autre affaire. La maman se sent seule et pousse un cri d’alarme pour la protection des enfants.
Estelle, 15 ans, s’est suicidée le 11 juin 2023 après une plainte pour inceste qui, selon ses proches, aurait été négligée par la justice. À l’occasion de son anniversaire, ils manifestent le 23 mars devant le tribunal judiciaire de Strasbourg pour dénoncer l’inaction de la justice après sa plainte reçue un an et demi avant sa mort.
Ce thème sera abordé à la fois sous l’angle juridique, psychologique et neuroscientifique, en posant la question non seulement de la réactivation du trauma en justice, mais également des violences institutionnelles (création par l’appareil judiciaire de nouveaux traumas) pour lesquelles la France a déjà été rappelée à l’ordre.
Plongée au cœur d’une réalité souvent occultée, ce documentaire déchire le voile sur le lourd tribut des enfants victimes d’abus sexuels et d’inceste en France. Ballotés dans les méandres du système judiciaire, des mères arrachées à leurs enfants luttent depuis des années contre un monstre à deux têtes : l’abus et l’indifférence.
Vidéo : Pédocriminalité en France : Le courageux combat des mères désenfantées
L’imprescriptibilité n’est pas encore possible et il aura fallu des années de combats pour faire augmenter le simple délai de prescription. Une question qui était au centre d’une affaire d’inceste en 1989.
Malgré la déflagration causée par #MeTooInceste, le tabou entourant les violences sexuelles intrafamiliales reste bien réel. Si la parole s’est libérée, qu’en est-il de l’écoute ? La société et le système judiciaire ont-ils pris la mesure de ce fléau ? À en juger par l’ignorance à l’égard de la parole des enfants et la stigmatisation des mères protectrices, il semblerait que non. C’est ce que nous révélons dans une enquête édifiante.
Enquête 2/2. Dès lors qu’elles dénoncent l’inceste présumé que leur révèle leur enfant, les mères sont suspectées de le manipuler pour nuire au père. Un discrédit de leur parole qui se superpose au déni sociétal et à l’omerta judiciaire qui entourent les violences sexuelles faites aux enfants.
Le SAP, « arme redoutable » dans la main des pères incestueux
Des expertises judiciaires complaisantes ou mal réalisées
Les expertises privées, contrepoids essentiel pour les mères protectrices
Des violences intrafamiliales déguisées en « conflit parental »
Enquête 1/2. Parce qu’elles ont cru leur enfant qui leur révélait des violences incestueuses de la part de leur ex-conjoint, des femmes sont aujourd’hui privées de lien avec eux, et parfois poursuivies par la justice. Madmoizelle a enquêté sur cette inversion de culpabilité, judiciaire et sociétale qui touche les mères protectrices.
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