Ce jeudi, une mère iséroise a été reconnue coupable de non-présentation d’enfant par le tribunal de Grenoble, qui a décidé toutefois de ne pas prononcer de peine. Séverine a jusqu’au 11 décembre prochain pour respecter le droit de visite du père, alors qu’une instruction pour inceste est en cours.
Après le XXème siècle et l’affaire Violette Nozière, nous vous proposons un voyage dans le temps, pour remonter aux sources du silence sur l’inceste avec l’historien Didier Lett, spécialiste des liens de parenté, des relations entre frères et sœur. Pendant toute sa carrière, il a travaillé sur l’histoire de la famille. Dans l’ouvrage collectif Dire et entendre et juger l’inceste, il écrit sur les procès pour viol incestueux du XIVème au XVème siècle.
Les mères sont en première ligne pour protéger leurs enfants mais se retrouvent souvent face à la justice. Séverine Durand, l’une d’elles, nous raconte son histoire.
Symbole de ces mères condamnées pour ne pas avoir envoyé leur enfant chez leur ex-mari, qu’elles accusent de viol, Sophie Abida a été entendue ce vendredi 7 février par le juge des affaires familiales. Devant le tribunal de Paris, une petite foule d’anonymes et quelques visages connus étaient venus la soutenir.
Sophie fait partie de ces mères dont les enfants ont révélé des violences sexuelles de la part de leur père, et qui se retrouve mise en cause par la justice. Elle est accusée d’avoir manipulé les enfants, qui vivent désormais chez leur père…
Dans l’affaire des viols de Mazan, Gisèle Pélicot a témoigné « pour que la honte change de camp », mettant en lumière combien ce sont souvent les victimes qui se sentent coupables. En France un enfant est victime de viol ou d’agression sexuelle toutes les trois minutes, comment lever le tabou ?
Selon les derniers chiffres du ministère de la Justice, révélés par « Marianne », le nombre de condamnations pour infractions et crimes incestueux a augmenté de 100 %. Reste que 33 % des plaintes pour viols incestueux et 39 % des plaintes pour agressions sexuelles incestueuses ont été classées sans suite par les tribunaux en 2023. Explications.
La vie d’Emy bascule lorsque sa fille de 9 ans lui révèle qu’elle subit des abus depuis l’âge de 2 ans par un membre de la famille paternelle. Aujourd’hui, Emy prend la parole avec courage pour briser les tabous et obtenir justice pour sa fille.
Sa fille a subi des agressions sexuelles et des viols de la part d’un membre de son ancienne belle-famille. Depuis sa plainte déposée il y a quatre ans, cette mère de famille attend toujours une date de procès. Elle nous livre son parcours du combattant et dénonce les difficultés rencontrées pour protéger son enfant.
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