Il est urgent de reconnaître les mécanismes patriarcaux qui sont à l’œuvre au sein des institutions judiciaires, permettant la perpétuation des violences sexuelles incestueuses. Le collectif féministe grenoblois NousToustes 38 a co-rédigé cette tribune avec Camille* pour dénoncer les accusations judiciaires d’aliénation parentale des mères en lutte contre leur (ex)-compagnon incestueux.
La proposition de loi visant à faciliter le retrait de l’autorité parentale en cas de violences sur un enfant ou sur l’autre parent arrive au Sénat, après avoir été adoptée à l’Assemblée. A cette occasion, franceinfo a recueilli des témoignages de victimes.
Malgré la succession d’informations préoccupantes émanant de médecins, de psychologues, de services sociaux français et étrangers, malgré les témoignages alarmants de proches de la famille, qui tous convergeaient vers une forte présomption d’inceste et de violences paternelles, la justice a condamné Hanna et a coupé ses enfants de tout contact avec leur mère. (Vidéo – durée : 31 min)
Face-à-face intense entre Michael, accusé de pédophilie et d’inceste et de ses trois victimes présumés, Zoé, sa fille de 11 ans, Théo, son fils de 17 ans, et Aurélie, sa sœur de 31 ans. Le témoignage de Zoé a déclenché l’affaire il y a quatre ans.
On les appelle les « parents protecteurs ». Ils, et surtout elles, veulent protéger leurs enfants victimes d’inceste. En France, c’est parfois un parcours du combattant.
Deux pères de famille ont été condamnés mercredi soir par la cour d’assises de Seine-Saint-Denis à vingt et dix-huit ans de réclusion criminelle pour avoir violé leurs filles respectives, filmé leurs abus et les avoir offertes à leurs contacts libertins.
Longtemps aveuglée par sa vision biologique et hégémonique de la famille, et son attachement au modèle du père « chef de famille », la France a mis du temps à considérer le seul intérêt de l’enfant. Elle commence enfin à bouger.
Malgré le témoignage de sa petite sœur, des preuves et un précédent aveu de son beau-père pour diffusion d’image pédopornographiques, un homme a toujours la garde de sa fille. Son ex-belle-fille lance un appel à l’aide contre l’inaction de la justice.
Quels mécanismes sociaux empêchent les adultes de recevoir et de prendre en charge la parole des enfants ? Comment expliquer que les dénonciations n’aboutissent que rarement à une plainte et une condamnation pénale ? Quelles traces l’inceste laisse-t-il sur les victimes pour le reste de leur vie ?
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok