« L’aliénation parentale », un faux syndrome trop utilisé contre les mères
Le « syndrome d’aliénation parentale » est controversée depuis des années, mais toujours utilisée par la justice…
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Nouvelle série d’Un podcast à soi sur les rapports de pouvoir entre adultes et enfants. Ces histoires sont très difficiles. Elles racontent les violences conjugales, l’inceste, mais aussi les violences institutionnelles que subissent les mères et les enfants.
Priscilla Majani, accusée d’avoir soustrait sa fille à un père que l’enfant accusait d’inceste, a été condamnée ce mercredi à deux ans et neuf mois de prison par les juges de cour d’appel d’Aix-en-Provence. Les sociologues Pierre-Guillaume Prigent et Gwénola Sueur décryptent les mécanismes pouvant conduire les tribunaux à punir les mères protectrices.
La Ciivise a rendu son premier avis le 27 octobre 2021, en se penchant sur le combat de ces « mères en lutte », qui souvent peine à être crues. Gwénola Sueur, chercheuse, a travaillé auprès de ces femmes confrontées à l’inceste.
Carte blanche collective par Selma Benkhelifa, Viviane Teitelbaum, Gwenola Sueur, Maria Miguel Sierra, Fabienne Richard, Josiane Coruzzi, Lily Bruyère –
Nous, intervenant.es de terrain et associations de lutte contre les violences conjugales et post-séparation, constatons qu’en cas d’inceste, de violence conjugale ou post-séparation, les comportements du parent protecteur (souvent la mère) sont perçus comme étant aliénants, c’est-à-dire comme étant des comportements qui visent à instrumentaliser l’enfant.