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La Ciivise doit normalement être dissoute en octobre, mais les membres du collège directeur demandent à prolonger cette mission d’un an, alors que les affaires de violences sexuelles faites aux enfants sont au cœur de l’actualité et qu’aucune instance n’a été clairement désignée pour prendre la relève.
Au quatrième jour du procès du chirurgien, Annie, 72 ans, s’est effondrée en pleurs en évoquant les propos tenus la veille par sa belle-sœur, Marie-France. Et elle a regretté de ne pas avoir parlé plus tôt.
L’après-midi de mardi a été largement consacrée à l’audition de deux des trois fils de l’ancien chirurgien. Le cadet est revenu sur les viols qu’il a subis de la part de son grand-père paternel.
Dans ce cinquième épisode, Mathilde Lemaire revient sur les nombreuses zones d’ombre qui persistent, malgré les aveux partiels de Dominique Pelicot et sa prétendue « transparence totale », notamment concernant le nombre exact de violeurs, les accusations de viol sur sa fille Caroline et des soupçons d’incestes sur ses petits-enfants. (Durée : 14 min)
Avec AFP –
La Ciivise a renouvelé vendredi sa convention de partenariat avec le Collectif Féministe contre le Viol (CFCV) qui va donc maintenir la ligne d’écoute des victimes de violences sexuelles dans l’enfance.
Sept femmes âgées de 24 à 74 ans reviennent sur leur perception du procès des viols de Mazan et regrettent l’aveuglement de la société vis-à-vis d’un « phénomène de masse ».
Julie s’est confiée sur franceinfo et dénonce les difficultés rencontrées pour protéger ses enfants de leur père, condamné à un an de prison avec sursis après la découverte de contenus pédopornographiques. Elle réclame que le principe de précaution soit appliqué dès le dépôt de plainte. (Durée : 5 min)
Des boîtes aux lettres pour recueillir les mots d’enfants victimes d’agressions sexuelles
Une simple boîte aux lettres, c’est ce qui a permis de stopper le calvaire vécu par Lily et par tant d’autres enfants victimes de violences quelles qu’elles soient. Imaginées par Laurent Boyet et installées dans les écoles, elles permettent aux enfants dans le besoin d’y « écrire ce qu’ils ne peuvent parfois pas dire ».
Publiée par Brut sur Mercredi 9 octobre 2024
Une simple boîte aux lettres, c’est ce qui a permis de stopper le calvaire vécu par Lily et par tant d’autres enfants victimes de violences quelles qu’elles soient. Imaginées par Laurent Boyet et installées dans les écoles, elles permettent aux enfants dans le besoin d’y « écrire ce qu’ils ne peuvent parfois pas dire ».
Face la confidence d’un enfant qui révèle avoir été sexuellement agressé par un adulte, les Français savent-ils réagir ? À cette question posée dans une étude, la réponse est plutôt inquiétante.
La Ciivise a dévoilé vendredi sa nouvelle feuille de route pour mieux lutter contre ces violences sexuelles. Les plus jeunes vont être mis à contribution, notamment via des rencontres dans des établissements scolaires.
