Comment parler de l’inceste, le tabou des tabous ? De tous temps, des histoires orales ont permis d’expliquer les valeurs morales. Elles ont même été consignées, ce sont les contes.
Les récentes révélations sur les faits d’inceste reprochés au politologue Olivier Duhamel ont soulevé de nombreuses questions. Dont celle-ci : Pourquoi et comment de tels faits ont-ils pu rester cachés aussi longtemps ?
La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a lancé le 21 septembre une plateforme téléphonique pour recueillir la parole des victimes et de leurs proches.
Magazine de la santé – France 5 – Durée : 52 min
Au programme : Inceste : briser le silence / Comment les contes parlent-ils d’inceste ?
La Commission Inceste a publié trois recommandations pour « mieux protéger les enfants » victimes d’inceste, dans son premier avis rendu le 27 octobre. Les explications d’Arnaud Gallais, membre de cette commission.
La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants lance un appel à témoignages sur une plate-forme et une ligne téléphonique. Objectif : mieux comprendre les violences sexuelles faites aux enfants et mieux les protéger.
« Comme on se laisse faire, au bout d’un moment on se demande si on est complice ». Durant son enfance, Paula a été agressée sexuellement par son beau-père. Aujourd’hui, à 49 ans, elle souffre toujours de la honte d’avoir subi des attouchements.
La parole se libère autour de l’inceste, mais une catégorie de personnes restait jusqu’à présent oubliée : les personnes handicapés. L’association Femme pour le Dire Femme pour Agir lance aujourd’hui une enquête et un #IncesteHandicap.
« Mon frère, c’était mon héros. Et je ne pouvais pas m’imaginer que ce qu’il était en train de me faire, même si ça me faisait très mal, c’était interdit. » Laurent Boyet est président-fondateur de l’association « Les Papillons ». Aujourd’hui, il veut aider à la libération de la parole des enfants victimes de violences sexuelles.
Pour les victimes d’inceste, briser le silence peut prendre des décennies. Sur le plan judiciaire, une question se pose régulièrement : les personnes victimes de crimes sexuels enfant devraient-elles pouvoir saisir la justice jusqu’à la fin de leur vie ?
Violences sexuelles, inceste, traumatismes subis dans l’enfance… sont à l’origine de conséquences sur la santé aussi bien physique que psychologique. Pour certaines victimes, un suivi médical est nécessaire pour pouvoir s’en sortir. Ces soins peuvent être pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok