Anne, Randal, Marjorie et Romain participent à un groupe de paroles dédié à l’inceste et sortent ce tabou de l’ombre : grâce à leur témoignage, des visages s’impriment sur ces victimes et des mots sur ces histoires de vies restées trop longtemps silencieuses.
Malgré le retrait d’une disposition polémique par Marlène Schiappa, au début de l’examen de son projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles, le débat s’est crispé sur l’article 2 qui concerne les infractions sexuelles sur mineurs.
La délégation des droits des femmes du Sénat est revenue, ce matin, sur le controversé article 2 du projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes. La délégation crée une présomption de non-consentement pour les mineurs de moins de 13 ans.
Alors qu’elle passait des vacances chez sa grande tante, Mié Kohiyama est violée par un cousin éloigné. Elle n’en parle à personne et oublie ce drame : Mié est victime d’amnésie traumatique. 32 ans plus tard, devenue adulte, la scène lui revient. Mais les délais de prescription sont passés : elle n’a pas pu porter plainte. Un témoignage recueilli par Rahabi Ka.
Olivier Delacroix part à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont été rejetés par leurs proches. Parce qu’ils dérangeaient, par leur présence ou leurs opinions, ou parce qu’ils avaient fait des choix de vie différents, ils ont été bannis. A l’âge de 45 ans, Valérie a publié un livre dans lequel elle explique avoir été victime d’inceste de la part de son père et de son oncle lorsqu’elle était enfant. Sa famille la rejette alors définitivement. […]
Pour pouvoir se reconstruire après un inceste, les victimes ont besoin de parler à leur thérapeute, bien sûr, mais elles peuvent aussi avoir envie de se rendre à des groupes de paroles, rassemblant des personnes ayant vécu le même traumatisme. L’AIVI – association internationale des victimes de l’inceste – organise tous les mois dans plusieurs villes de France des groupes de paroles.
C’est un sujet dont on parle très peu qu’a décidé de traiter l’émission Questions à la Une : l’inceste existe depuis la nuit de temps, mais pourtant, les violences sexuelles intrafamiliales existent aujourd’hui encore et elles ne sont pas toujours punies.
A l’heure où le gouvernement prépare un texte de loi sur les violences sexistes et sexuelles, des acteurs de la région se mobilisent contre la pédophilie. Une femme victime, un sénateur et « La Parole Libérée » bousculent les esprits pour faire en sorte que les viols sortent de l’oubli.
Le Sénat a adopté une proposition de loi sur les infractions sexuelles sur mineurs. Ils déplorent que leurs travaux n’aient pas été observés par le gouvernement mais rejoignent le projet de loi de Marlène Schiappa sur l’allongement dudélai de prescription.
Ce documentaire réalisé par Sylvie Cozzolino s’intéresse aux victimes d’actes pédophiles, il lève le voile sur le long travail de reconstruction et leur quête d’apaisement.
Depuis plusieurs années, les affaires de pédophilie s’accumulent, dans l’église catholique, dans l’éducation nationale, dans la sphère familiale… là où les enfants se sentent en confiance, en sécurité. Grâce à certaines associations, comme « La parole libérée » à Lyon, la parole des victimes se libère et les scandales éclatent. Les agresseurs sont alors présentés à la justice. Mais parfois les victimes mettent des années à trouver la force d’en parler et il est trop tard, un délai de prescription empêche ces crimes d’être punis. A travers les témoignages de 3 victimes, ce film tente de nous faire comprendre pourquoi ce fléau a si longtemps été nié et pourquoi les victimes gardent le silence.
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