Un rapport du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) sur les violences sexuelles à caractère incestueux a été remis à Laurence Rossignol fin avril 2017. L’étude permet d’avancer de façon décisive dans la connaissance du phénomène, en ouvrant de nouvelles pistes de recherche, par exemple dans les neurosciences, les sciences des comportements collectifs, les études de genre et des sexualités, les études juridiques… Ces approches nouvelles battent en brèche un certain nombre d’idées reçues.
Elle a 8 ans et il en a 18, lorsqu’il lui touche les seins pour la première fois, par-dessus ses vêtements. Au cours des quatre années suivantes, les agressions se multiplient et sont de plus en plus poussées. Vingt ans plus tard, la petite sœur confie à la cour tout le mal que son grand frère lui a fait subir.
Cela peut prendre des années, mais, un jour, pour qui a subi une agression sexuelle, tenir le silence n’est plus possible. La Dr Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, est l’auteure notamment de Violences sexuelles, les 40 questions-réponses incontournables (Éd. Dunod).
Cette semaine, Lucile conseille Laura, une jeune femme qui a subi, adolescente, des attouchements de la part de son cousin et s’est emmurée dans le silence.
« Les violences sexuelles à caractères incestueux sur mineur.e.s »
Le CNRS a publié vendredi 28 avril les résultats d’une vaste étude menée par des juristes, des historiens et des scientifiques.
Ce travail interroge la définition de cette notion, et remet en cause plusieurs idées reçues.
The commissioner’s office released three reports on Thursday, looking at how child sexual abuse is investigated, the role of schools in preventing it and things to be learned from survivors.
Permettre aux mineurs qui ont subi des viols de déposer plainte jusqu’à trente ans après leur majorité, contre 20 actuellement: cette proposition, issue d’une mission co-présidée par Flavie Flament, relance le débat de la prescription, que seule la loi peut trancher.
ENTRETIEN – Un rapport préconise d’étendre à 30 ans le délai de prescription des viols sur mineurs. Les victimes pourraient alors porter plainte jusqu’à 48 ans..
Le ministère des Familles de l’Enfance et des Droits des Femmes vient d’annoncer la prochaine publication d’une fiche sur le site du ministère de la Justice, visant à proscrire l’utilisation du concept idéologique dénommé « Syndrome d’Aliénation Parentale » (SAP) ou « Aliénation Parentale » (AP). Depuis une dizaine d’années, de nombreux spécialistes de l’enfance et du psycho-traumatisme n’ont eu de cesse d’en dénoncer la dangerosité au regard de la protection des enfants. Ils déplorent également son introduction abusive dans les milieux de la justice par le biais de son enseignement dans certaines formations de professionnels et en particulier à l’École Nationale de la Magistrature.
Si le message a été diffusé à Lyon, juste aux abords de Fourvière, ce n’est pas un hasard. Mais plutôt un symbole pour les associations fédérées autour de l’opération Le Ruban vert pomme, la ville et la colline qui prie ayant été le théâtre ces dernier
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