Les violences sexuelles à caractère incestueux sur mineur.e.s : Rapport du CNRS
Rapport du CNRS remis à Laurence Rossignol le 26 avril 2017 (pdf)
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Réalisée sous l’égide du CNRS, la première expertise collective sur les violences sexuelles à caractère incestueux a été remise fin avril à la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes. Quelle est l’ampleur de l’inceste et quels sont ses effets en France ? Quelles mesures peuvent-être prises ? Les réponses de la sociologue Sylvie Cromer, coordinatrice de cette étude.
Victime d’inceste de son père et de son oncle durant son enfance, Valérie Corré se bat pour l’abrogation de la prescription en matière d’inceste. Elle a écrit un livre pour que la parole de la victime puisse être entendue.
Cette semaine, Lucile conseille Laura, une jeune femme qui a subi, adolescente, des attouchements de la part de son cousin et s’est emmurée dans le silence.
Les invités :
Isabelle Aubry, présidente de l’association internationale des victimes d’incestes
Dr Aurore Sabouraud, psychiatre et directrice du Centre de Psychotrauma de l’Institut de Victimologie
Joël Pamplina, témoin
Sous la direction de la Secrétaire d’Etat chargée de l’aide aux victimes, ce livre blanc est le fruit du travail de chercheurs, spécialistes et acteurs de terrain. Ces derniers se sont penchés sur la politique d’aide aux victimes d’attentats, d’événements traumatiques, de catastrophes naturelles ou encore d’accidents collectifs. Les auteurs passent en revue les questions liées à cette politique publique : statuts et expériences des victimes, place des victimes dans les médias, prise en charge psychologique, réparation du préjudice subi et indemnisation des victimes, conditions de la résilience, de la reconstruction et du retour à une vie aussi normale que possible, commémorations, etc.
L’incestuel, équivalent de l’inceste, est une notion plus généralisable proposée par P.-C. Racamier. qui pour lui qualifie ce qui dans la vie psychique individuelle et dans la vie psychique familiale porte l’empreinte de l’inceste non fantasmé, sans qu’en soient nécessairement accomplies les formes génitales.
Un rapport du CNRS sur les violences sexuelles à caractère incestueux a été remis le 27 avril 2017 à Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes. Cette expertise a été établie par un groupe de travail interdisciplinaire composé de spécialistes reconnu.e.s de l’inceste et des violences familiales, chercheur.e.s et universitaires, et piloté par Sylvie Cromer, enseignante-chercheure à l’université de Lille et directrice du GIS CNRS « Institut du Genre ».
Au-delà des aspects strictement médicaux, le rapport d’expertise du CNRS conclut sur l’importance de poursuivre les recherches pluridisciplinaires et de constituer un réseau de chercheurs spécialisés sur l’inceste, de développer les campagnes d’information et de sensibilisation vers tous les publics et de nourrir les formations des professionnels de l’enfance, de l’éducation et de la santé des apports des sciences humaines et sociales.
« Les violences sexuelles à caractères incestueux sur mineur.e.s »
Le CNRS a publié vendredi 28 avril les résultats d’une vaste étude menée par des juristes, des historiens et des scientifiques.
Ce travail interroge la définition de cette notion, et remet en cause plusieurs idées reçues.