Reviewers of “L’Inceste” avoided calling it porn, but, as with “The Incest Diary,” it provoked severe discomfort: Is there any part of this that we enjoy reading? Just as Angot and the author of “The Incest Diary” struggle with the question of whether they were complicit in their own abuse, readers of their books may grapple with the same question. Are we voyeurs or witnesses? Do we judge the women’s behavior, and, if so, according to what ethical standard?
Au-delà des débats juridiques, « l’affaire Sarah » est devenue un emblème de la délicate question de l’âge du consentement sexuel. Elle est « vraiment à l’ordre du jour », même s’il « n’y aura pas de bonnes réponses », a souligné à franceinfo Martine Brousse, la présidente de La Voix de l’enfant, association qui s’est constituée partie civile dans cette affaire. Un dossier devenu si emblématique et médiatique qu’Emmanuel Macron s’est déclaré favorable à une évolution de la loi pour fixer un âge en dessous duquel une victime ne pourra jamais être considérée comme consentante.
En opposition au Sénat, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes a défendu mardi la volonté d’Emmanuel Macron d’établir un âge minimum en dessous duquel aucun mineur ne pourrait avoir de relation sexuelle avec une personne majeure.
L’article 4 vise à étendre la surqualification pénale de l’inceste aux viols et agressions sexuelles commis à l’encontre de majeurs. Il n’existe aucun obstacle à cette extension aux victimes majeures, ni aucune justification à la restriction actuelle aux seules victimes mineures, de la surqualification pénale d’inceste applicable aux viols et aux agressions sexuelles.
Jeudi 8 février 2018, le groupe de travail de la commission des lois sur les infractions sexuelles commises à l’encontre des mineurs a présenté son rapport d’information.
Pas de seuil d’âge de consentement mais « une présomption de contrainte », et un allongement du délai de prescription pour les délits et crime sexuels commis à l’encontre des mineurs. Après 4 mois de travaux, les sénateurs ont présenté, ce jeudi, leurs propositions sur les infractions sexuelles commises contre les mineurs.
Aujourd’hui, les mineurs représentent 60% des victimes de viol. Alors que le gouvernement prépare une loi sur le sujet, cette question fait débat, après deux décisions de justice récentes, qui ont bouleversé l’opinion.
Les souvenirs des viols commis par son grand-père maternel lui sont revenus à 20 ans, une fois quitté le foyer familial. A cette époque, il a compris pourquoi il était « bizarre » ; atteint de stress post-traumatique, conclurait-on aujourd’hui : obligé de repérer, en entrant dans une pièce, les portes de sortie ; allergique à la foule ; incapable de respirer en courant, jusqu’à s’effondrer en plein sprint, bouche cousue sur un terrain de rugby, parce que le bruit de l’air qui entre et sort, insoutenable, lui rappelait les halètements obscènes de son grand-père pendant les agressions.
L’animatrice a témoigné devant la délégation aux droits des femmes à propos du viol qu’elle a subi et de son combat pour libérer la parole et écouter les victimes.
Quand elle a pu parler des violences sexuelles subies dans son enfance, Pascale Urbain se rend compte qu’il est trop tard pour agir en justice. Après un difficile parcours personnel, elle décide de créer une association pour venir en aide aux victimes d’abus sexuels, par l’écoute et le partage. Aujourd’hui, l’ASBL oeuvre à la sensibilisation et surtout à la formation des professionnels du secteur psycho-médico-social. A l’heure de « Me Too » et de la prise de paroles des femmes victimes Pascale Urbain fondatrice de Brise le Silence est aujourd’hui Face à Vous.
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