Anne, Randal, Marjorie et Romain participent à un groupe de paroles dédié à l’inceste et sortent ce tabou de l’ombre : grâce à leur témoignage, des visages s’impriment sur ces victimes et des mots sur ces histoires de vies restées trop longtemps silencieuses.
Avec un tel passé traumatique, comment vivre sa sexualité d’adulte, et en particulier de femme, quand il est difficile d’en parler et que la société peine à entendre ?
Lors d’un entretien avec le journaliste Antoine de Gaudemar, Kundera nous rappelait en 1984 qu’« Être possédé par l’actualité, c’est être possédé par l’oubli. »
Paradoxalement, notre société contemporaine, celle des médias et de l’information en continu, est également de plus en plus une société de l’immédiat et nous pouvons parfois y perdre nos repères temporels, penser que les évènements se répondent dans un écho perpétuel…
Malgré le retrait d’une disposition polémique par Marlène Schiappa, au début de l’examen de son projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles, le débat s’est crispé sur l’article 2 qui concerne les infractions sexuelles sur mineurs.
Marlène Schiappa s’est résolue à retirer la notion d’« atteinte sexuelle avec pénétration » de son projet de loi sur les violences sexuelles et sexistes. Les associations craignaient une correctionnalisation du viol sur mineur.
Alors que la loi concernant les violences sexuelles sur mineurs est en cours de vote, l’association Mémoire Traumatique* et victimologie a voulu connaître la position des Français sur la question de l’instauration d’un seuil d’âge de consentement des mineurs, mesure abandonnée par le gouvernement et qui n’a pas été retenue par l’Assemblée Nationale, et sur la question des délais de prescription des crimes sexuels sur mineurs.
Depuis quelques mois, l’équipe SOS Enfants de Namur a lancé le chat « Maintenant, j’en parle ». Il s’adresse aux adolescent(e)s victimes d’abus ou de harcèlement sexuel, voire d’inceste.
Comme beaucoup, nous avons été profondément heurtés par de récentes décisions judiciaires selon lesquelles des enfants de 11 ans pourraient avoir eu des relations sexuelles librement consenties avec des hommes majeurs. C’est en effet ce qui s’est passé à Pontoise où le parquet s’est contenté de poursuivre devant le tribunal correctionnel pour « atteintes sexuelles » un homme de 28 ans père de deux jeunes enfants qui avait eu des relations sexuelles « complètes » avec une enfant de onze ans.
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