« Survivante de l’inceste paternel, durant des années, j’ai écrit des poèmes pour me soulager. Ce recueil est non seulement un exutoire, mais aussi un message d’espoir que je souhaiterais transmettre aux victimes d’inceste. Aujourd’hui, je suis une maman comblée. J’ai réussi à aimer, et à être aimée en retour et j’ai réussi à me libérer de ce fardeau par l’écriture. Un travail sur moi qui m’aura pris une vingtaine d’années avant de pouvoir en parler sans avoir honte et aujourd’hui plus rien ni personne ne pourra jamais me faire taire, ni ne m’empêchera d’être heureuse malgré ce si lourd passé ! »
Une salle de confrontation protégée, qui permet de faire une liaison à distance entre un enfant victime et son agresseur présumée, a été inauguré à l’hôpital d’Orléans La Source, mercredi 12 juillet. Ce dispositif est encore unique en France.
Alexis Kirschbaum, Bloomsbury’s publishing director in the UK, describes the book as “the most disturbing book [she’s] ever read” and admitted “some people are very uncomfortable with this book and some publishers are worried they would be complicit if they made it public”.
But she defended the book, which some argue “fetishises female misery”, saying it is “incredibly beautifully written”
Alors que la canicule s’abat sur Montréal, Tom, 11 ans, fait la connaissance d’Édith, 11 ans aussi. Il découvre bientôt que sa petite amoureuse porte un terrible secret. Tom finira par perdre son innocence à l’aube de ce premier amour qui devient pour lui le symbole de son dernier été.
Conférence d’Isabelle V. Daignault dans le cadre du colloque intersectoriel Violence, Santé et Société : des liens complexes à élucider. (Durée : 24 min)
Date : 29 mai 2017
Organisateurs : Centre international de criminologie comparée, Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, Centre de recherche de l’Institut universitaire sur les dépendances, Centre de recherche et d’expertise Jeunes en difficulté.
The author, apparently in her 40s, writes that her father first abused her when she was three, that their sexual relationship lasted into her 20s, and that her mother and other family members were aware of it.
Bien que le sujet reste encore tabou en France, différents pays dont les Etats-Unis, l’Angleterre ou encore l’Australie ont commencé à étudier les abus sexuels entre enfants depuis plusieurs années déjà, et notamment les incestes dans la fratrie. Or, il ressort de ces études que ce type d’incestes serait plus fréquent que l’inceste parent /enfant… Cela laisse imaginer le nombre de victimes, laissées pour compte le plus fréquemment, car malgré les chiffres affligeants, le silence perdure autour de cette épineuse question.
Le plus essentiel des interdits sexuels n’a rien perdu de sa splendeur : peur de l’inceste oblige, en famille, on ne parle pas de « ces choses-là ». Avec nos parents, avec nos enfants, nous entrons dans un espace sanctuarisé, protégé de la sexualité… du moins théoriquement. Du moins jusqu’au jour où il faut en parler. La conversation existe dans les faits, et prétendre que le dialogue devrait ne jamais avoir lieu est une hypocrisie.
La pédophilie, qui est devenue le symbole du mal, était défendue, dans les années 1970, par nombre d’intellectuels. Retour sur le basculement de notre morale sexuelle.
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