Une personne sur 10 dit avoir été victime d’inceste dans son enfance, selon une étude Ipsos en France, pour l’association Face à l’inceste. En Allemagne, c’est un enfant sur sept qui subit des agressions sexuelles, d’après une étude de l’Université de Ulm. Grâce à la parution du livre de Camille de Kouchner l’omerta qui pèse toujours sur ces affaires commence à se briser.
Jérôme Bertin, directeur général de France Victimes, une fédération qui regroupe 130 associations d’aides aux victimes, détaille lundi sur franceinfo le fonctionnement du site parcours-victimes.fr que lance son organisation.
Depuis la sortie du livre de Camille Kouchner le 5 janvier et les milliers de témoignages qui ont suivi avec le mot clé #MeeTooInceste, la parole se libère de manière massive. Les associations voient de très nombreuses victimes arriver, souvent pour témoigner pour la première fois.
Depuis dimanche, des victimes d’inceste et de pédocriminalité témoignent sur Twitter sous le hashtag #MeTooAmnesie. Elles évoquent ce mécanisme d’oubli qui les empêche de se souvenir des violences subies. Explications avec Muriel Salmona, psychiatre et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie.
Pourquoi la multiplication des comportements incestueux continue d’exister ? « Ce n’est pas une affaire de répression » souligne notre invité Jean-François Villette magistrat honoraire, ancien président de la cour d’assises de l’ex Basse-Normandie.
416, c’est le nombre d’enfants ou d’adolescents victimes d’infractions pénales et accompagnés par l’association alsacienne Thémis. Depuis 1990, année de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, Thémis milite pour l’accès au droit pour les enfants et les jeunes. En plus de cet accompagnement juridique, l’association intervient aussi auprès des jeunes dans les établissements scolaires ou les structures d’accueil pour les aider à devenir des citoyens responsables. Rencontre avec la directrice de l’association, Monia Scattareggia. (Durée : 22m)
Violences sexuelles, inceste, traumatismes subis dans l’enfance… sont à l’origine de conséquences sur la santé aussi bien physique que psychologique. Pour certaines victimes, un suivi médical est nécessaire pour pouvoir s’en sortir. Ces soins peuvent être pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
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