Comment l’inceste est-il puni en Allemagne, en Italie, aux États-Unis et au Sénégal ?
Direction l’Allemagne, l’Italie, les États-Unis et le Sénégal pour savoir quelle est la législation sur l’inceste dans ces pays.
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Depuis la démission d’Elisabeth Guigou survenue dans le sillage de l’affaire Duhamel, le magistrat Edouard Durand et Nathalie Mathieu sont chargés de piloter la commission « inceste » lancée par le gouvernement.
La trentenaire témoigne pour la première fois en public de l’agression sexuelle qu’elle a subie à l’âge de 14 ans par son oncle paternel. L’élue dans l’opposition à la mairie d’Angers (Maine-et-Loire) et maman de deux enfants, veut ainsi aider les autres victimes. Montrer que l’on peut se relever.
« Il n’y a pas d’inceste consenti, Monsieur le Ministre. Ce sont deux mots qui ne vont pas ensemble. »
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Comment mieux protéger les enfants victimes d’inceste et de violences sexuelles ? Sur le plan législatif, la situation évolue également avec l’examen à l’Assemblée nationale de la proposition de loi renforçant la protection des mineurs victimes de ces violences sexuelles. Au cœur des débats, la question de l’emprise et du consentement.
Le régime légal actuel prend en compte, dans certains cas, l’inceste comme circonstance aggravante. Pour l’instant, il n’existe pas d’infraction spécifique.
En 1999, l’écrivaine Christine Angot publie « L’Inceste », dans lequel elle raconte les multiples abus de son père. A l’époque, elle avait fait face à de nombreuses critiques. Dans une interview, elle expliquait les risques qu’elle avait pris en sortant ce livre.
Jeudi 18 février, les députés ont examiné une proposition de loi destinée à lutter contre les violences sexuelles sur mineurs, dont l’inceste. Depuis les révélations de Camille Kouchner, plusieurs propositions de loi ont vu le jour. Quel arsenal juridique proposé protège le mieux les mineurs ? Pourquoi le seuil de non-consentement est-il autant controversé ? Quels sont les changements qu’apportent ces propositions de loi ?
Invités : Ariane Chemin, grand reporter au Monde ; Marie-Pierre Rixain, député LREM de l’Essonne ; Isabelle Aubry, présidente de l’association Face à l’inceste ; Olivier Faure, député PS de Seine-et-Marne.
Les députés ont adopté, jeudi en première lecture, un texte du PS fixant à 15 ans le seuil du non-consentement et à 18 ans en cas d’inceste.
Le député de l’Eure, Bruno Questel (LREM), a révélé avoir subi un viol à l’âge de 11 ans. Après une série de révélations, les législateurs vont étudier des propositions pour mieux lutter contre les violences sexuelles sur les mineurs.