La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE) vient de rendre 3 recommandations qui permettront de garantir la mise en sécurité des enfants et d’assurer une protection aux mères qui peuvent se voir condamner pour non-représentation d’enfant ou retirer la garde au profit du père.
La Ciivise a rendu son premier avis le 27 octobre 2021, en se penchant sur le combat de ces « mères en lutte », qui souvent peine à être crues. Gwénola Sueur, chercheuse, a travaillé auprès de ces femmes confrontées à l’inceste.
La prochaine rencontres de la CIIVISE aura lieu à Bordeaux, le 19 novembre de 17h à 19h, dans le grand amphithéâtre Simone Veil à l’Ecole nationale de la magistrature, 10 rue des frères Bonie.
C’est un mouvement de grande ampleur : des milliers de mères prennent la parole auprès de la Commission inceste et sur les réseaux sociaux pour dénoncer des décisions de justice qui ne protègent pas leur enfant victime d’inceste. La justice aurait elle un problème avec les mères ? Explications.
La ville de Paris va accueillir prochainement le deuxième centre d’hébergement de France destiné aux enfants victimes d’inceste. Au total, 25 mineurs pourront être accueillis, notamment quelques garçons.
En revenant sur les affaires Borlet (1891) et Nozière (1933), qui posent différemment, à près d’un demi-siècle d’intervalle, la question du traitement médiatique de l’inceste, cet épisode de Séries Noires à la Une décrypte la manière dont la presse participe de la construction du tabou et de l’indicible.
Créée en mars 2021, la Ciivise a publié le 27 octobre son premier avis. Ses propositions s’appuient sur les témoignages de mères condamnées par la justice pour ne pas avoir présenté leur enfant alors qu’elles dénonçaient des incestes paternels.
Discuter des abus sexuels avec son enfant reste le meilleur moyen de le protéger. Mais à quel âge peut-on aborder le sujet ? Dans quelles circonstances ? Comment ne pas l’effrayer ? Eléments de réponses avec des parents qui ont su trouver les mots.
Avec Dominique Fremy, pédopsychiatre et cheffe du pôle pédopsychiatrique de l’hôpital de Novillars (Bourgogne-Franche-Comté)
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