Comment déceler chez un petit des signes d’agression sexuelle, comment alerter quand il s’agit d’un membre de sa famille, et la justice peut aider ces enfants à se réparer ?
Invités : Victoria ; Dr Gabrielle Arena, psychiatre et ex-responsable de la consultation spécifique pour auteurs de violence sexuelle du Centre ressource d’Ile-de-France Nord-Est ; Dr Arnault Pfersdorff, pédiatre.
La Maison des maternelles diffusée le 4 février 2021
Alors que les dénonciations médiatiques se multiplient, Isabelle revient sur les circonstances dans lesquelles se sont déroulés les faits d’inceste qui ont impacté de manière irréversible l’insouciance de son enfance. Elle raconte son amnésie traumatique, ses scarifications, ses tentatives de suicide… .
Dans la foulée des récits d’actes incestueux et vécus traumatiques portés à la connaissance de tous sur le réseau Twitter, des victimes racontent leur histoire, mais aussi la manière dont le piège s’est refermé : chantage affectif, menaces, culpabilité, peur d’envoyer en prison…
Qu’est-ce qui se met en place pour interdire la parole aux victimes ? Comment déverrouiller le récit ? Séverine Carraro, psychologue clinicienne en PMI (protection maternelle et infantile du Puy-de-Dôme), explique.
À Vannes, l’adjudant-chef Christelle Antoine est la cheffe de la cellule de protection des familles. Créée il y a tout juste un an, elle permet l’écoute des victimes d’inceste, mais aussi de leurs bourreaux.
Maëvane Royer a été violée par son grand-père à l’âge de 4 ans, alors qu’elle passait les vacances chez lui. L’homme est décédé une semaine après les faits et Maëvane a oublié les agressions sexuelles qu’elle a subies. Un phénomène, nommé « amnésie traumatique », courant chez les victimes de violences sexuelles aussi jeunes. Devant la caméra de « L’Obs », elle raconte comment elle est parvenue à retrouver la mémoire grâce à des thérapies alternatives après des années d’errance médicale, qui l’ont conduit jusqu’en hôpital psychiatrique. Elle revient aussi sur les multiples signaux manqués par les psychologues qui l’ont suivie à l’adolescence et dans sa vingtaine.
Agressée sexuellement par son cousin lorsqu’elle était enfant, une assistante sociale de la région rouennaise a écrit un livre. A tout juste 36 ans, Angélique Legendre publie « Pardonner pour ne plus souffrir ». Elle y raconte son traumatisme et souhaite aider les victimes.
« Nous avons collecté un témoignage rare, celui d’Eglantine, 19 ans victime d’inceste. Avec des professionnels, nous allons essayer de vous faire comprendre les enjeux autour du combat de ces hommes et de ces femmes, dont l’enfance a été brisée ».
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