« Le but de la justice n’est absolument pas de réparer les victimes, ni de leur donner une quelconque reconnaissance. Le but de la justice est seulement de recueillir des preuves et de poursuivre ou non, de condamner ou non le mis en cause. La victime n’est qu’un objet au service de la justice, une preuve plus ou moins tangible, plus ou moins crédible parmi d’autres, elle n’a pas sa place en tant qu’humain dans tout ce processus. »
Sabine Dutailly, habitante de la commune de Parthenay (Deux-Sèvres), a été victime de viols par son grand frère alors qu’elle était enfant. Alors qu’un procès était attendu pour juger sa peine, son frère vient de décéder. En conséquence, le procès n’aura pas lieu.
Katouchka a commencé son journal intime quand elle avait 12 ans, en 1972. Les pages qui nous intéressent ici sont celles qu’elle écrit à partir de 1975, à 15 ans. Son journal devient au fil du temps un instrument de psychothérapie, face à la culpabilité qu’elle ressent face à l’inceste dont elle se croit responsable, et face au déni dans lequel est plongée sa famille.
Nina Deseigne, présidente et fondatrice de l’association Victimes inceste Alsace se bat depuis quatre ans pour une meilleure prise en compte des victimes de violences sexuelles intrafamiliales. Elle-même a subi dans son enfance des sévices aux lourdes conséquences. Elle a accepté de raconter son histoire.
Les filles de Denis Brûlé, qui purge une peine de cinq ans de prison, ont vécu l’enfer. Elles témoignent pour trouver le chemin de la guérison. (Durée : 5 min)
Avec « Respect », Anouk Grinberg fait face au système qui a tenté de la détruire. D’une voix forte et claire, elle analyse les mécanismes qui permettent aux violences sexuelles et psychologiques de se produire et de se reproduire.
À la naissance de sa fille, Laura voit sa santé mentale vaciller. Un raz-de-marée intérieur la submerge : des souvenirs flous et troublants de son enfance refont surface, jusqu’à l’évidence insoutenable. Elle a été victime d’inceste. Face à une famille qui refuse d’entendre sa vérité, elle prend brutalement conscience d’un monde bâti sur l’omission et le déni. Son identité vacille, sa réalité lui échappe…
« L’inceste, ça ne touche pas que les victimes. C’est comme une bombe avec des déflagrations partout. » Marine Courtade a été violée par son grand-père quand elle était petite. Mais ceux qui savaient n’ont rien dit. Alors, à 36 ans, elle a voulu comprendre pourquoi. Dans sa BD « On ne parle pas de ces choses là », elle explore les raisons du silence au sein de sa propre famille. (Durée : 6 min)
Ayoub nous raconte comment, pendant de nombreuses années, il n’a pas pu poser de mots sur les comportements de sa mère, ne sachant pas ce qui était normal ou pas, de la part d’une mère, justement. Il nous raconte comment, adulte, quand il est retourné vivre chez elle temporairement, le corps a somatisé, ce qui a amené Ayoub à commencer une thérapie. La thérapie lui a permis de progressivement prendre conscience et de mettre enfin des mots sur ce qu’il avait vécu.
Dans cette vidéo, Mégane partage son histoire avec sincérité et courage : l’enfance brisée, le poids du silence, le regard des autres, mais aussi son long chemin vers la résilience et la réappropriation de son identité. (Durée : 18 min)
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